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Réalisation du Petit Séminaire de Saint-Roch M. GEORGES - M. JONIUS - Année académique 1999 - 2000 Tout d'abord, nous voudrions remercier nos professeurs de sciences et de religion pour leurs explications préalables. Dans notre travail, vous pourrez découvrir " tout " sur l'Antarctique et l'Arctique, à quel point ils sont merveilleux. Evidemment, nous avons dû sélectionner les parties qui nous inspiraient ou nous intriquaient le plus. C 'est pourquoi, Xavier a réalisé les chapitres 3, 4 et 8, concernant l'Antarctique et les chapitres 5,6 et 8, relatifs à l'Arctique. Moi, je me suis chargé de réaliser les chapitres 1, 2 et le 7 de l'Antarctique et les chapitres 1, 2, 3, 4 et 7 de l'Arctique; de dactylographier notre travail et de la mise en page.
L'ANTARCTIQUE Bien que nous sachions tous que l'Antarctique se trouve au sud, nous ignorons sans doute que les Grecs avaient déjà un soupçon de sa présence. Ils le nommèrent Anti Arktos : opposé à la constellation de l'Ourse. Aujourd'hui, nous avons de plus amples informations sur sa situation géographique. En effet, ce continent situé dans sa quasi-totalité au sud de la latitude 66°33' sud (le cercle antarctique) et entourant le pôle Sud représente vaguement un cercle muni d'un long bras appelé la péninsule antarctique se prolongeant d'une part vers l'Amérique de Sud et d'autre part vers deux grandes baies, la mer de Ross et la mer de Weddell et leur banquise. Il y a une superficie totale de 4,2 millions de km carrés en été et qui double en hiver en raison de l'importante couche de glace qui recouvre la mer à sa périphérie. Les frontières de l'Antarctique ne sont donc pas faciles à déterminer. On ne peut pas parler de côtes mais plutôt d'une convergence antarctique qui malgré l'ambiguité de l'expression n'est rien d'autre qu'une zone rigoureusement définie dans la partie australe de l'Atlantique, de l'océan Indien et l'océan Pacifique entre la latitude 48° sud et la latitude 60° sud. Toutes ces eaux qui entourent le continent antarctique sont considérées comme un océan appelé soit océan Antarctique soit océan Austral. Mais l'Antarctique est bien plus que cela. Bien que 95% de l'Antarctique soit recouvert de glace, ce fameux continent détient des records. Il possède 90% des réserves d'eau douce du monde. En raison de son épaisse couche de glace, c'est le continent le plus élevé avec une altitude moyenne de 2300 m. Mais ce n'est pas tout. Il détient deux " champions " : le mont Vinson avec ses 5140 m et le point le plus bas situé dans la fosse subglaciale de Bentley (2499 m au-dessous du niveau de la mer). De plus cette fosse est recouverte par 3000 m de neige et de glace. Tout cela donne envie d'y aller,
n'est-ce pas ? En tout cas, c'est ce que des Européens ont fait pour réaliser
des expériences scientifiques. Evidemment, tout le monde n'avait pas le
même objectif. (PENINSULE ANTARCTIQUE)
Chapitre 2 : Environnement naturel Evolution
géologique Régions
géologiques Le drainage
et les réserves d'eau Climat Végétation
Faune Ressources
minérales
Chapitre 3 : Exploration de l'Antarctique La première expédition officielle
dans l'antarctique est celle du français Bouvet qui, en 1739 découvre
l'île qui porte son nom. Au cours de la seconde expédition (1772-1775),
Cook découvre les îles sandwich du Sud, franchit le cercle polaire en
3 points et atteint la latitude record de 71 10', et cela sans rencontrer
le continent.
Chapitre 4 : Recherches scientifiques dans l'Antarctique L'Antarctique est le continent rêvé pour les scientifiques, un formidable labaratoire gigantesque. Depuis l'année géophysique de 1957, les études scientifiques s'y sont multipliées, et cela dans des domaines très variés : glaciologie, météorologie, biologie terrestre et marine, géologie, etc. Actuellement, 47 bases sont établies sur le continent. Les chercheurs y développent des programmes internationaux élaborés en fonction des caractéristiques extraordinaires que présente l'Antarctique. Par exemple, la haute latitude du continent est favorable à l'observation des hautes couches atmosphériques et donc à l'étude de problèmes comme le trou dans l'ozone, cette situation permet aussi l'élaboration d'étude géophysique en raison de la présence des pôles magnétiques. Les conditions climatiques extrêmes qui règnent en Antarctique permettent d'étudier les mécanismes d'adaptation de la faune et de la flore. En glaciologie, des carottages dans les couches profondes de neige révèlent l'histoire du climat terrestre. Le projet international EPOCA de forage du dôme C devrait ainsi permettre une reconstitution sur près de 400.000 ans.
L'ARCTIQUE Comme l'Antarctique, l'Arctique doit son nom aux Grecs. Ils le nommèrent Arkitos : du côté de la constellation de l'Ourse. L'Arctique, lui, est situé à 66°30' de latitude nord encerclant le pôle Nord. Malgré qu'il ne soit pas clairement défini, on peut dire que l'Arctique est une zone comprenant l'Océan Arctique, de nombreuses îles et une partie de l'Amérique du Nord, de l'Asie et de l'Europe. Cette zone arctique couvre environ 21 millions de km carrés et les terres arctiques ont une superficie de 7 millions de km carrés se divisant et un ensemble euro-asiatique qui s'étend de la Scandinavie au détroit de Behring (Canada, Russie, Groenland, Scandinavie continentale, Islande, Alaska et archipel de Svalbard. A la différence de l'Antarctique, l'Arctique se compose d'un Océan : l'Océan glacial arctique entouré par des terres.
Chapitre 2 : Environnement naturel Régions
géologiques L'Arctique contient également des plaines côtières et des chaînes de montagnes. Tout d'abord parlons des plaines côtières. Celle-ci s'étendent dans le nord de la Sibérie au nord ouest du Canada et ainsi que dans le nord de l'Alaska. Quant aux chaînes de montagnes, elles se situent dans l'est de l'Arctique canadien (en particulier sur la terre de Baffin, sur le territoire de Yukon) dans le nord de l'Alaska, sur la côte du Groenland, en Islande et dans le nord-est de la Sibérie. Hydrologie La fonte des neiges provoque un écoulement de l'eau inexistant car le sol est en permanence gelé ce qui entraîne au lieu d'un écoulement, la formation en surface de lacs peu profonds, d'étangs et de marrais. Il existe également des rivières provenant des régions humides s'écoulant vers la mer et de grands fleuves tels que l'Ob , l'Ienisseï et la Lena en Sibérie, le Mackennzie et le Yukon en Amérique du Nord. Ces fleuves, gelés en hiver provoquent d'importantes inondations au printemps. Climat Faune et
flore Le développement de la végétation est comme l'Antarctique limité à cause d'un sol gelé sur une grande partie de l'année mais elle est plus riche car elle comprend plus de 400 espèces de plantes à fleurs, des arbustes rampants, des graminées, d'herbes et laîches mais aussi de lichens et de mousses. Ressources
minérales L'Arctique fut peuplé dès le Paléolithique. A cette époque, comme tout le monde le sait, (puisque nous l'avons vu au cours de biologie de Monsieur Jonius) les populations vivaient principalement de la chasse et de la pêche. Ils fabriquaient eux-mêmes leurs outils (poinçon et harpon) et leurs vêtements avec des matières naturelles. Les plus connus sont évidemment les Inuits (Eskimos) qui ont atteint l'Océan Atlantique à l'est du Groenland. Aujourd'hui, l'Arctique peut être divisé en deux grandes parties : premièrement, les territoires arctiques situés en Russie qui comptent le plus de population (+/- vingt groupes) tels que les Komi (+/- 250.000) qui occupent l'ouest de la zone arctique de la Russie, les Lakoutes (+/- 300.000) qui habitent dans le bassin de Lena, les Tchouktches (+/- 15.000) qui vivent à l'extrémité nord est de la Sibérie, et bien d'autres encore. Deuxièmement, les territoires arctiques situés en Amérique du Nord qui abritent trois principaux groupes : les Aléoutes qui habitent principalement les îles Aléoutiennes de l'Alaska, les Amérindiens qui occupent plutôt les régions des prairies et enfin les Inuits qui vivent surtout dans le nord de l'Alaska et du Canada et dans le nord du Groenland.
Chapitre 4 : Développement économique Contrairement à l'Antarctique, l'Arctique possède de très grandes villes comme Mourmansk en Scandinavie, Norilsk en Russie, ou encore Reykjavik, la capitale de l'Islande. L'Arctique connaît certaines formes de développements économiques. Par exemple, au nord de la Scandinavie et de la Russie, nous pouvons trouver l'élevage de rennes ou des bovins. Au sud ouest du Groenland et en Islande, nous pouvons apercevoir des troupeaux de moutons. La pêche a une place prépondérante dans le régime alimentaire des habitants. C'est pourquoi, des pêcheries de fleuves et de rivières ont été développées en Russie. L 'Arctique détient certaines des plus importantes zones de pêche du monde. Une autre forme de développement économique est l'activité industrielle qui se base sur le traitement de matières brutes. Les seules grandes industries se trouvent en Amérique du Nord ou dans le nord de la Russie (en particulier dans la péninsule de Kola). Mais pour que ce développement économique fonctionne bien, il faut évidemment de bons moyens de transports. Il existe peu de routes dans l'Arctique bien qu'il y ait de grandes voies de communications au Canada, au nord de la Russie, de la Norvège et de la Suède. Les transports maritimes sont difficiles à cause de la couche de glace. C'est pourquoi, ils privilégient les transports aériens.
Chapitre 5 : Exploration de l'Arctique Vers le XVIe siècle, des explorations
on été entreprises pour découvrir des routes nouvelles vers l'orient soit
par le passage du Nord-Est (en contournant l'Eurasie), soit par le passage
du Nord-Ouest (en contournant l'Amérique). C'est ce dernier que cherchait,
en 1497, Jean Cabot sur les côtes du Labrador. John Davis, en 1587, a
atteint la latitude 72 nord sur les côtes occidentales du Groenland, il
sera suivi des expéditions de Henry Hudson, de William Baffin et de Smith
qui précisèrent ce que l'on sait de l'archipel arctique canadien. Cet
archipel sera franchi à pied, par Mc Clure en 1854. Il fallut attendre
l'expédition de Roald Amundsen sur le Gjola, de 1903 à 1906, pour qu'un
navire franchisse enfin le passage du Nord-Ouest.
Chapitre 6 : Recherches scientifiques dans l'Arctique En 1932, lorsque l'URSS créa
le service de la route maritime du nord, qui était destiné à développer
les ressources de la Sibérie et à ouvrir une voie commerciale par le passage
du nord-est, quatre scientifiques dérivèrent pendant 9 mois en 1937 sur
une petite île appelée NP1. Ils y étudièrent l'océan, et y installèrent
ensuite des stations scientifiques. En 1981, 26 de ces stations y furent
installées.
L'ANTARCTIQUE
ET L'ARCTIQUE Selon James Lovelock, chercheur britannique, notre terre est une planète vivante et nous ne pouvons pas l'ignorer. L'ensemble biosphère-atmosphère forme un tout harmonieux dont les fragiles équilibres sont en constant réajustement, disait-il. Comme tout être vivant, elle peut " tomber malade ". Est-ce l'Homme qui bouleverse l'équilibre de la planète ? Bien sûr, l'homme est en partie responsable. Prenons par exemple le problème du trou d'ozone et de l'effet de serre. La pellicule d'ozone qui nous protège des rayons ultraviolets est trouée en deux endroits : au-dessus de l'Antarctique et au-dessus du pôle Nord et de l'Europe. Les responsables sont les hydrocarbures chlorofluorés utilisés dans les bombes aérosols, le dioxyde de carbone s'échappant des voitures, les industries qui polluent. C'est l'homme qui a inventé les bombes aérosols, la voiture, ... donc il est bien en partie responsable de la destruction de cette pellicule d'ozone. Le plus inquiétant est que la concentration en gaz carbonique ne fait qu'augmenter. L'Antarctique détient une preuve de ce phénomène. En effet, des scientifiques ont fait l'analyse de bulles d'air emprisonnées dans des échantillons de glace et ont donc démontré ce phénomène. Bien qu'on y ait déjà fait de nombreuses expéditions et expériences, l'Arctique et l'Antarctique restent des endroits extraordinaires. L'homme doit-il mettre un frein à son envie de mieux connaître, de coloniser ces territoires ? Comment doit-il se comporter ? Nous pensons Xavier et moi que l'homme doit y réfléchir. L'être humain, comme nous l'avons vu au cours de religion de Monsieur Georges veut progresser, a des projets, ... Que l'on veuille en savoir plus sur ces gigantesques terres froides, c'est tout à fait logique et compréhensible mais cette envie d'en savoir davantage ne va-t-elle pas un jour trop perturber ou même détruire la vie sur ces territoires ? L'Arctique et encore plus l'Antarctique sont " isolés " du reste du monde. Il n'y a pas, en général, la présence de l'homme. C'est en quelque sorte un paradis blanc. C'est à la fois immense, calme et magnifique. L'Homme, doit-il venir briser cette tranquillité, cette splendeur de la nature ? Malheureusement, le phénomène de l'effet de serre provoque la fonte de ces merveilleux glaciers. Nous pensons donc que tout homme, même ceux qui n'ont pas envie d'explorer l'Arctique et l'Antartctique, même nous étudiants, nous avons un rôle important à jouer pour essayer de limiter les dégâts car sinon ce sera la catastrophe. Réfléchissons ! ! ! Maintenant, beaucoup de questions
se posent sur l'avenir de ces terres hostiles à l'homme, car les premières
traces de pollution commencent à toucher fortement ces régions. Est-ce
que ces paradis de glace vont se transformer en enfer ? Est-ce l'homme
ou la pollution qui détruira ces merveilles ? Vivra-t-il en parfaite symbiose
avec cette nature ? Cela, personne ne peut nous le prédire, seul l'avenir
nous le dira.
Nous espérons que notre travail vous aura plu et que vous vous êtes sentis transportés parmi ces immenses paradis blancs au fur et à mesure que vous lisiez celui-ci. Nous avons eu énormément de plaisir lorsque nous avons découvert toutes les merveilles que comptaient l'Antarctique et l'Arctique. Donc, nous pouvons dire que nous avons éclairci quelques points méconnus et que nous nous sommes rendus compte à quel point nous devons tous protéger ces extraordinaires terres de glace.
Baffin : île du Canada, appartenant
à l'archipel Arctique et séparée du Groenland par la mer de Baffin.
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