Impact de l’habitat sans épuration et du nombre d’habitants sur la qualité de l’eau

Caractéristiques du bassin versant (roches, sols, eaux): roches siliceuses, sols acides, eaux oligotrophes.

Evolution des indices diatomiques en fonction des différentes actions que vous avez testées :

Comment évolue la qualité de l'eau lorsque le nombre d'habitants augmente ?

Dès que l'habitat est présent, la qualité de l'eau diminue fortement (pollution forte) par rapport aux conditions naturelles; la pollution est d'autant plus forte que le nombre d'habitants est élevé (c.-à-d. que les rejets d'eaux usées sont importants).

Comment évolue la qualité de l'eau de l'amont vers l'aval après avoir reçu les eaux usées venant de l'habitat ?

La qualité de l'eau s'améliore au fur et à mesure qu'on s'éloigne du point de rejet.

Le processus d'autoépuration est enclenché: d’abord, l’oxygène du cours d’eau permet aux bactéries d’oxyder la matière organique; ensuite, l’oxydation de la matière organique libère des nitrates et des phosphates: c’est l’eutrophisation. Parallèlement l’indice diatomique augmente. Pour le hameau et le village, le cours d’eau a le temps de transformer presque toute la matière organique en nitrates et phosphates: l’indice en jaune correspond à de l’eutrophisation. Pour la ville, la quantité de matières organiques est trop élevée et le pouvoir autoépurateur du cours d’eau est dépassé: on reste en pollution très forte (rouge) en S3; il faudra beaucoup plus de kilomètres pour minéraliser la totalité de la pollution organique.

Que peut-on tirer de la comparaison avec les états de référence ?

On voit que même avec la plus petite zone d’habitat, le cours d’eau ne retrouve pas en S3 l’état naturel. Il faudra de nombreux kilomètres d’autoépuration pour y arriver.

Dans votre vie quotidienne, voyez-vous certains gestes qui contribuent à faire baisser la qualité de l'eau des cours d'eau (donnez quelques exemples) ?

Ces gestes sont très nombreux... En particulier, en lien avec l'habitat (thème de ce scénario), on peut citer: le rejet de matières organiques dans les égouts (sorties de WC), le rejet de produits ménagers phosphatés (lessives),...

Que pouvons-nous faire pour diminuer l'impact négatif de nos actions quotidiennes sur la qualité de l'eau (donnez quelques exemples) ?

Choisir des produits moins agressifs pour l'environnement (ex. sans phosphates), éviter de déverser des résidus organiques dans les éviers, adopter les toilettes à litière biomaîtrisée, installer des stations d'épuration,...