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Trois ruisseaux et leurs trois bassins versants s’affichent. Ils présentent des sols différents en fonction de la nature des roches du sous-sol et sont couverts de forêts naturelles.
Chaque cours d'eau s'inscrit dans un bassin versant délimité par les lignes de crête et qui l'alimente via les eaux souterraines et les eaux de ruissellement. En amont de chaque point de prélèvement, le bassin versant couvre une superficie déterminée dont dépend globalement le débit. C'est ainsi que des sources vers l'embouchure, les cours d'eau sont de plus en plus larges et charrient de plus en plus d'eau.
Dans les régions tempérées, en l'absence des hommes, les bassins versants seraient presque entièrement couverts de forêts; les espèces d'arbres dépendent du climat, de l'altitude et des types de sols (calcaires ou non, plus ou moins humides).
Dans ces conditions, les cours d'eau sont NATURELS. De nos jours, il est difficile d'en trouver car l'homme a beaucoup défriché. VIRTVAL commence donc en forêt, à la recherche des milieux naturels de référence.
Le bassin 1 présente des sols très acides et pauvres, notamment en carbonate de calcium et en éléments nutritifs (azote et phosphore). De ce fait, il ne conviendra pas à l’agriculture. Lorsque l’homme s’y installera, il défrichera la forêt et établira son habitat ; toutefois, dans le cas présent, il décidera de préserver par le statut de réserve naturelle une zone refuge pour la faune et la flore.
Actions possibles : établir un hameau, un village ou une ville et l’équiper ou non d’une station d’épuration.
Le bassin 2 présente des sols mieux pourvus en carbonate de calcium et moins acides. L’homme les consacrera à l’élevage en les défrichant et en y installant des pâtures. Il réservera toutefois la zone forestière la plus élevée pour la sylviculture et la récréation.
Actions possibles : établir une petite, moyenne ou grande zone de prairies (soit 10, 45 ou 100 % de la superficie du sous-bassin) et adopter une agriculture extensive (peu de têtes de bétail à l’ha) ou intensive.
Le bassin 3 présente des sols calcaires peu acides : l’homme pourra les défricher et les utiliser pour ses cultures. Seule une petite zone forestière subsistera en amont.
Actions possibles : établir une petite, moyenne ou grande zone de cultures (soit 10, 45 ou 100 % de la superficie du sous-bassin) et adopter une agriculture biologique extensive (peu d’engrais et de pesticides) ou intensive.
Dans chaque cas, on peut ainsi opter pour
- aucune action : on garde l’état naturel
- une gestion intensive générant des nuisances et une perte de biodiversité
- une gestion durable qui minimise les impacts négatifs sur l’environnement
