Accueil - Ressources - Evaluation - Diffusion - Pollens - Station météo - Enquêtes - Atelier d'écriture

Clé interactive d’identification des pollens


Effet de serre


Quelques conséquences de l’augmentation des gaz à effet de serre (par exemple : le CO2 due à l’industrialisation, le nombre croissant de moyen de transport mais aussi à l’abattage excessif des arbres ce qui ne permet plus de renouveler l’oxygène en « recyclant » une partie du CO2).

Les scientifiques prévoient, de 1990 à 2100, un réchauffement global de la planète compris entre 0,8ºC et 4,5ºC . Les "meilleures estimations" du GIEC-1995 sont de 2ºC et de 2,4ºC respectivement.

Cette croissance aura lieu à un rythme compris entre 0,12ºC et 0,26ºC par décennie, un rythme plus rapide que tout ce qu'on a pu observer depuis 10.000 ans. Avec les "meilleures estimations", la température moyenne du globe en 2100 serait plus élevée que tout ce qu'il a connu depuis 125.000 ans.

Le niveau des mers s'élèverait ainsi de 20 cm à 100 cm. Des dizaines de millions de personnes devraient alors être évacuées des îles et deltas plats (Bangladesh, Égypte…), avec les conséquences alimentaires, sanitaires et géopolitiques que l'on imagine.

On a déjà observé en France, à l'Alpe d’Huez, une diminution de 10 % des neiges depuis 30 ans. On a aussi observé une diminution de la superficie des glaces de mer à l’hémisphère nord de 10 à 15 %.

La diminution de la couverture neigeuse et le retrait des glaciers devrait se prolonger.

Une augmentation moyenne des niveaux des mers de 15 à 20 cm pourrait se produire par l’expansion thermique de l’eau de mer et la fonte des glaciers de montagne.

Des conditions climatiques extrêmes, marquées par de fortes tempêtes et des périodes très sèches et très chaudes, devraient également se produire plus souvent. Les zones climatiques actuelles vont se déplacer vers les pôles et provoquer un glissement du climat modéré de 200 à 300 kilomètres par degré Celsius supplémentaire.

En règle générale l’adaptation de la population globale au réchauffement (peu intense) est plutôt bonne mais ces vagues de chaleur extrême entraîneront la mort.

La chaleur favorise aussi le développement de bactéries et de moisissures, donne des conditions plus favorables à l’augmentation de la quantité d’insectes comme les moustiques. Le réchauffement peut provoquer le déplacement géographique de foyers infectieux (comme le paludisme).

Vous venez de prendre connaissance de quelques conséquences du réchauffement de la planète, a nous de réagir !