Liste
des participants
Nouveau
développement du projet :
intégration
d’une école polonaise au sein du partenariat
Présentation des expériences
menées avec alfonic
dans
les différents pays partenaires
Simulation de séquences d’apprentissage
avec alfonic (Liliane Witkowski)
Présentation des premiers jeux
multimédias réalisés à partir des
scénarios
proposés
par les enseignants
Typologie
et classement des exercices
Présentation
des scénarios d’exercices conçus par les enseignants
Exploitation
du forum de discussion :
comment
l’utiliser et dans quel but ?
Dissémination
Evaluation
de la première année du projet
Aspects
administratifs et financiers
Prochaine
réunion du Comité de pilotage
Liste
des participants
Christine CLOES (Inforef), Zlata SELAK (Inforef), Benoît
WAGELMANS (Inforef), Régine SMAL (Inforef), Roger LESAGE
(AEDE), François-Xavier NEVE (Université de Liège),
Jean-Paul MICHEL (Lycée Léonin Franco-Hellénique),
Jeanne MARTINET (Raphaël), Henriette WALTER (Raphaël),
Claire FONDET (Raphaël), Liliane WITKOWSKI (Raphaël),
Vincent LUCCI (Professeur émérite à l’Université
de Grenoble), Mme BERTHOLLET (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux),
Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux), Dominique
GASQUET (Etablissement scolaire LARGENTE, Bayonne), Francesco
GIROTTI (PIXEL), Daniela LORENZI (Italie), Véronique BOUHY
(CRE), Martine QUIRINY (CRE), Sonia LIMBORT, Michaël JEAN
et Sandrine (Ecole Professionnelle de Namur), Valérie LIENART,
Frédérique MARTIN et Pierrette STASSAR (Ecole Professionnelle
de Froidmont), Alain BRAIBANT (journaliste), Zbigniew Piasecki
(Zespól Szkól).
Nouveau
développement du projet :
intégration d’une école polonaise au sein
du partenariat
Notre partenaire luxembourgeois ayant décidé de
se retirer du projet en raison d’une restructuration de
son personnel, nous avons proposé le partenariat à
une école polonaise (ZESPÓL SZKÓL W PRZECLAWIU)
qui entretient déjà des relations de coopération
avec INFOREF et l ‘AEDE. Roger LESAGE et Alain BRAIBANT
sont allés récemment en Pologne visiter cette toute
jeune école, créée il y a deux ans. Ils ont
rencontré le Directeur et l’équipe éducative
qui ont manifesté un grand enthousiasme pour le projet.
C’est pourquoi Zbigniew Piasecki a pu participer à
cette réunion et sera vraisemblablement le coordinateur
du projet dans l’école polonaise.
A l’heure actuelle, cette école ne propose pas de
cours de français, mais elle envisage de le mettre en place
pour la prochaine rentrée scolaire et d’utiliser
alfonic, à condition de bénéficier d’une
formation préalable.
Alain BRAIBANT, journaliste, ayant enseigné l’allemand
et l’italien, serait disposé à assister pendant
quelques semaines le professeur de français qui donnera
le cours en Pologne pour l’aider à mettre en place
l’utilisation d’alfonic.
Cette perspective est particulièrement intéressante
parce qu’elle permettrait d’expérimenter alfonic
dans le cadre d’un apprentissage initial du français
langue étrangère.
Lorsque la Commission européenne aura marqué son
accord pour l’intégration de ce nouveau partenaire,
les budgets seront disponibles pour permettre les déplacements
de l’enseignant polonais et commencer à préparer
avec lui le cours qu’il proposera aux enfants dès
la rentrée scolaire.
Une question préoccupe particulièrement Alain BRAIBANT
: vaut-il mieux proposer tout de suite alfonic aux jeunes polonais
ou commencer par des méthodes plus traditionnelles, et
peut-on au début de l’apprentissage faire totalement
abstraction de l’orthographe ?
Tout comme l’avait fait Henriette WALTER lors d’un
entretien téléphonique, Jeanne MARTINET et Liliane
WITKOWSKI ont conseillé d’utiliser seulement alfonic
pendant les premiers mois de l’apprentissage et d’aborder
plus tard les difficultés de l’orthographe, lorsque
la pratique orale du français et sa transcription en alfonic
seront déjà bien installées.
Néanmoins, c’est avec le professeur de français
chargé de mettre en place le cours en Pologne (une fois
celui-ci désigné) que sera définie la méthodologie
la plus adéquate.

Présentation
des expériences menées avec alfonic dans les différents
pays partenaires
La
plupart des participants ont commencé à expérimenter
alfonic avec les élèves. Ces diverses expériences
ont permis de réaliser un certain nombre d’observations.
Généralement, les élèves accueillent
bien alfonic. Certains manifestent même un réel enthousiasme
pour cet outil qu’ils s’approprient assez rapidement.
Les effets peuvent être surprenants comme pour cette élève
de Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux).
Cette élève en très grande difficulté
ne fait plus aucune faute lorsqu’elle utilise alfonic et
elle n’accepte de travailler qu’en alfonic !
Bien que ses élèves aient été enchantés
par alfonic et l’aient facilement mémorisé,
Sonia LIMBORT (Ecole Professionnelle de Namur) a observé
qu’ils hésitaient à l’utiliser lors
d’une dictée, alors qu’elle leur laissait toute
liberté de choisir alfonic ou l’orthographe. Peut-être
ne se sentaient-ils pas encore tout à fait à l’aise
avec alfonic ou pas assez libérés des contraintes
de l’orthographe ? Quoi qu’il en soit, Sonia compte
bien poursuivre l’expérience.
Dominique GASQUET (Etablissement scolaire LARGENTE, Bayonne) et
Véronique BOUHY (CRE) constatent toutes deux qu’alfonic
se combine aisément avec d’autres méthodes
déjà utilisées comme la méthode «
L’artichaut » qui associe des couleurs aux distinctions
grammaticales, ou encore la méthode des «alphas »
pour les plus jeunes où chaque lettre est associée
à un personnage.
Au Lycée Léonin Franco-Hellénique, il y a
une année en primaire où les enfants ne pratiquent
que l’oral, ce qui offre un terrain idéal pour l’utilisation
d’alfonic. Jean-Paul MICHEL suggère également
de proposer un thème commun dans les différents
pays participants. Ce thème pourrait par exemple être
le sport. Jeanne MARTINET répond avec enthousiasme à
cette proposition car elle pense qu’il faut faire communiquer
les classes entre elles avec alfonic. Une autre piste pour les
jeunes Grecs serait de partir des mots français qui ont
été intégrés dans la langue grecque,
car il y en a des centaines.
Jeanne MARTINET propose également de « jouer »
avec les homophones (pin, pain, peint, etc.).
Pour répondre à une question de Véronique
BOUHY (CRE), Jeanne MARTINET et Liliane WITKOWSKI confirment qu’alfonic
peut éviter les inversions de lettres et de sons, et ainsi
éviter d’envoyer bon nombre d’enfants chez
un orthophoniste.

Simulation
de séquences d’apprentissage avec alfonic (Liliane
Witkowski)
Alfonic
est présenté comme un outil de remédiation
aux difficultés de l'apprentissage de la langue française
mais c'est aussi un outil pour mieux appréhender la langue
française, présentant un intérêt à
tous les niveaux d'apprentissage, pour les élèves
en difficulté mais aussi pour les autres: ce qui est bon
pour un élève en difficulté est excellent
pour celui qui l'est moins.
Enseignante en école maternelle et depuis 4 ans en école
primaire au cycle des apprentissages fondamentaux, Liliane Witkowski
a pu mesurer à quel point la prise de conscience phonologique
est indispensable à l'enseignement du français.
La pratique orale, dans tous les domaines disciplinaires, est
préalable à toute activité écrite.
L'élève est sensible à la communication orale:
s'exprimer, communiquer avec d'autres, permet d'élargir
sa connaissance, la découverte du monde. Il y a toujours
inter-action entre l'oral et l'écrit.
La
pratique pédagogique d'alfonic se propose d'aider l'enfant
à mieux communiquer et doit s'appuyer sur l'analyse linguistique
de la langue.
Combien de plumes s'astreignent à une production écrite
brève pour produire une phrase bien orthographiée
?
"Dis, maîtresse, tu comptes l'orthographe?" demandent
les élèves avant une production. Les élèves
les plus à l'aise vont, par souci d'économie, produire
un texte où la correction ne demandera pas trop de travail,
car ils savent gérer leur temps. Alfonic permet de se dégager
des contraintes orthographiques, d'intégrer un vocabulaire
riche, des phrases complexes et d'émettre un écrit
à la hauteur de la pensée de l'auteur.
Alfonic
est un système qui permet d'écrire les sons de la
langue française et à chaque son correspond un signe
écrit non ambigu. Mais comment débuter alfonic?
Dans une lecture, les élèves ont rencontré
" un croc-en-jambe". Le lendemain, le mot "croc"-
les crocs du tigre- a été lu par un très
bon élève [croc] .
Les élèves ayant pris l'habitude de consulter le
dictionnaire, se sont étonnés de voir une transcription
à côté du mot : la transcription en A.P.I.
(Alphabet Phonétique International). L'explication leur
en a été donnée. On peut aisément
expliquer que, dans le dictionnaire, il existe une transcription
avec des signes pour l'oral et on peut alors leur proposer alfonic
qui peut être employé avec l'ordinateur. Celui-ci
tient compte des sonorités de la langue française.
Pour
s'approprier l'alphabet alfonic, on s'appuie sur les prénoms,
qui ont une connotation affective.
Chaque
son sera présenté de façon identique afin
que chacun puisse se repérer dans le temps et l'espace.
Les apprenants en difficulté se refusent parfois de rechercher
des indices et des références qu'ils peuvent avoir
sous les yeux (ils pensent qu'ils trichent). L'étude complète
dure 5 mois.
Les
apprentissages nécessitent rigueur, constance et patience.
Il est nécessaire d'étudier tous les sons car les
perceptions varient d'un élève à l'autre,
il faut s'assurer de leur appropriation au niveau individuel.
Il n'y a pas de progression imposée, le groupe définira
ses difficultés. On sait que les voyelles sont plus perceptibles
en début d'apprentissage et le son mieux perçu en
début de mot.
La production sonore sera exagérée pour le son étudié:
le professeur exigera une articulation correcte du son, tant de
lui-même que de ses élèves.
La production de mots chargés de sens sera rapide, la transcription
faite au tableau au fur et à mesure par le professeur et
calligraphiée sur un support propre.
L'opposition sourde/ sonore sera étudiée à
chaque fois que la difficulté se présentera, ne
pas anticiper sur les apprenants.
Cette difficulté peut se présenter pour de "bons
lecteurs" lors de la rencontre d'un mot peu usité
dans le langage courant.
Une élève rencontre le mot "ovation" qu'elle
lit [ofasyö]. Il faut saisir cette occasion, même chez
de très bons lecteurs.
Pour
des productions individuelles, il est nécessaire de partir
de situations vécues au sein de la classe, dans une démarche
d'interdisciplinarité pour enrichir le champ lexical.
Pour
favoriser la communication orale entre les adolescents, pourquoi
ne pas travailler avec une école d'arts appliqués.
En travaillant sur la couleur, les élèves habiteront
leurs vêtements. A l'aide de vêtements récupérés,
ils s'aident et se conseillent sans réticences; des photographies
pérennisent l'événement. Ensuite, on procède
à un brain-storming pour l'enrichissement du langage.
Des
élèves du lycée peuvent aussi travailler
avec des élèves de l'école primaire sur des
albums.
L'école des loisirs offre des titres qui sont exploitables
à différents niveaux.
Ex: le chien bleu de Nadja.
Un feuillet avec une "traduction" en alfonic peut être
inséré dans l'album.
Il est possible aussi d'établir une petite revue de presse
quotidienne à partir de L'ACTU (Playbacpresse ) .
Pour
l'étude d'un son à proprement parler, il faut l'extraire
et le rechercher dans les prénoms. D'ailleurs, un prénom
peut constituer un référentiel permanent pour le
repérage, le son étant en situation initiale.
La position de ce son dans les prénoms sera recherchée.
On cherchera des mots de l'environnement immédiat.
Une banque de mots sera constituée avec les participants
: noms communs, de personnes, adjectifs, verbes, mots invariables...
A partir de ces listes, les élèves chercheront à
deux ou par groupes des jeux :
devinettes, rimes, phrases à compléter, des anagrammes,
la lettre envolée, composer des mots avec des lettres connues,
imposer 2 phonèmes et intercaler une voyelle....
Présentation
des premiers jeux multimédias réalisés à
partir des scénarios proposés par les enseignants
A
partir des nombreux écrits dont nous disposons sur la pratique
d’alfonic et à partir également des scénarios
proposés par les enseignants qui participent au projet,
l’équipe technique d’INFOREF a préparé
des exemples de jeux informatisés combinant l’oral
et l’écrit, le recours aux images fixes ou animées,
dans le but de conduire progressivement l’apprenant vers
l’identification des phonèmes et leur transcription
en alfonic puis en orthographe, dans un contexte toujours porteur
de sens.
Après quelques corrections, ces jeux seront mis à
la disposition des participants sur le site web du projet, afin
qu’ils puissent être testés et servir de point
de départ à la construction d’autres jeux.
Typologie
et classement des exercices
Sur
la base des scénarios qui seront proposés par les
participants, en fonction de leurs publics et de leurs besoins
spécifiques, INFOREF construira de nouveaux jeux qui seront
soumis aux enseignants pour vérification puis publiés
sur le site web.
Ainsi se construira petit à petit un ensemble de jeux que
notre groupe de travail aura pour mission d’organiser par
niveaux et selon un apprentissage progressif.
Il faudra prévoir plusieurs niveaux d’exercices adaptés
aux différents publics cibles, en fonction de l’âge
et des difficultés spécifiques de ces groupes cibles
: enfants du niveau primaire ou secondaire, jeunes demandeurs
d’asile, enfants bénéficiant d’un enseignement
spécialisé, jeunes enfants pris en charge par des
centres de rééducation, etc.
D’une manière générale, la progression
dans les jeux pourrait s’établir de la manière
suivante :
•
Apprentissage des différents sons et de leur notation
en alfonic.
• Combinaison des sons pour former des mots qui ont
du sens et les employer dans des phrases, en se servant uniquement
de la notation en alfonic.
• Passage à l’orthographe en découvrant
progressivement les similitudes et les différences
entre alfonic et l’orthographe. On pourrait par exemple
s’inspirer de la typologie des difficultés orthographiques
proposée par Jeanne et André MARTINET (Fichier
Hatier). La maîtrise de la segmentation se fera également
de manière progressive, sur la base des diverses commutations
que l’on pourra opérer dans une phrase.
Présentation
des scénarios d’exercices conçus par les enseignants
Au
cours de la réunion, chaque participant a eu l’occasion
de présenter au groupe les derniers scénarios conçus
par les équipes éducatives, dont certains avaient
déjà fait l’objet d’une mise en forme
multimédia, comme par exemple les exercices proposés
par les enseignants grecs. Une fois effectuées les dernières
corrections, ces exercices seront publiés sur le site web
dans la rubrique « Réalisations ».
De nombreux exercices destinés à l’apprentissage
initial des sons (proposés par le CRE) sont également
en cours de réalisation sur support multimédia,
tout comme les scénarios proposés par l’équipe
de RAPHAEL basés sur les aventures du Petit Prince de Saint-Exupéry.
A partir des différents types d’exercices déjà
réalisés techniquement (par exemple les lettres
envolées), nous avons proposé aux participants de
nous fournir d’autres textes adaptés à leur
propre public, qui pourraient aisément être mis en
œuvre sur le même modèle.
Pour faciliter ce travail et le rendre plus interactif, notre
équipe d’infographistes a mis au point un petit questionnaire
d’évaluation qui accompagnera chaque nouveau type
d’exercice publié sur le site web. A l’issue
de l’évaluation, l’enseignant sera invité
à proposer un autre texte ou des adaptations par rapport
au scénario proposé.
Exploitation
du forum de discussion : comment l’utiliser et dans quel
but ?
Lors
de la réunion, l’équipe d’INFOREF a
présenté au groupe le forum de discussion qui vient
d’être créé pour les besoins du projet.
Ce forum est structuré en plusieurs zones thématiques
correspondant aux différents aspects de projet :
Réalisations
•
Expériences menées avec alfonic
• Questions sur alfonic et sa pratique
• Scénarios de jeux proposés
• Jeux multimédias
Gestion
du projet
•
Réunions du Comité de pilotage
• Budget
• Echéances
Evaluation
•
Recherche d’experts
• Auto-évaluation
• Outils, critères, procédures
Cette
structuration permet aux participants de mener des discussions
bien distinctes sur différents sujets. Le forum permet
également de partager des fichiers, ce qui s’avère
particulièrement utile pour échanger les scénarios,
recueillir les réactions des autres partenaires et éventuellement
modifier ces scénarios avant leur mise en forme multimédia.
Pour faire découvrir les jeux multimédias à
l’ensemble des participants, nous éviterons d’échanger
les fichiers via le forum car ils risquent d’être
trop volumineux et difficiles à télécharger.
Nous nous contenterons d’annoncer leur publication dans
le forum et d’établir un lien vers la page du site
à consulter (dans la rubrique des « Réalisations
»).
Tous
les visiteurs peuvent lire les messages figurant dans le forum
mais, au stade actuel du projet, seuls les partenaires peuvent
publier messages et fichiers dans le forum à l’aide
d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
Dissémination
Folder
« Je parle donc j’écris »
Un
avant-projet de folder a été présenté
au groupe lors de la réunion afin d’être vérifié
par chacun des participants. A la suite de la réunion,
l’équipe de RAPHAEL s’est concertée
pour modifier quelque peu le texte de présentation du projet
en français. INFOREF a vérifié que ces changements
n’altéraient pas le contenu proposé à
la Commission européenne.
Afin de permettre une large diffusion du folder, le groupe a décidé
de produire une version Français-Anglais (dont la préparation
sera confiée à François-Xavier Nève)
et plusieurs versions bilingues Français-Langue nationale
(Grec, Italien, Roumain, Polonais).
INFOREF enverra dans les prochains jours le texte français
définitif aux partenaires en vue de sa traduction dans
les diverses langues nationales.
Site
web « Je parle donc j’écris »
Principal
outil de dissémination pendant toute la durée du
projet, le site web devrait lui aussi faire l’objet de traductions,
tout au moins partielles, en anglais et dans les autres langues
du partenariat. Chaque partenaire est donc invité à
y réfléchir et à voir ce qu’il pourrait
traduire en faisant appel à ses propres ressources ou à
des aides externes.
Base
de données des fiches de dissémination
Pour
permettre à chaque partenaire de consigner au fur et à
mesure ses activités de dissémination, INFOREF a
mis en place sur le site web une base de données en ligne
dans laquelle chacun peut encoder directement ses fiches.
Ce système permet d’obtenir à tout moment
une vue d’ensemble de toutes les activités de dissémination
menées dans les différents pays participants, notamment
grâce à la fonction de « Synthèse »
disponible lorsqu’on effectue un tri par type d’activité,
par partenaire, par type de public ou par pays touchés.
Evaluation
de la première année du projet
Evaluation
par un expert externe au partenariat :
Monsieur Vincent LUCCI, Professeur émérite de l’Université
de Grenoble
Ce
compte rendu se propose d’évaluer le projet «
je parle donc j’écris » à mi parcours
de son déroulement, à partir de documents qui m’ont
été fournis, de discussions avec des enseignants
et des chercheurs, et de l’assistance aux deux journées
de coordination des 5 et 6 mai 2004.
La
mise au point de l’outil alfonic
Alfonic
est un outil qui a été à l’origine
conçu pour aider des enfants d’écoles maternelles,
en France, à passer plus rapidement à l’écriture
pour communiquer et s’exprimer avant même d’utiliser
l’orthographe française normée. Il est élaboré
comme une transcription phonologique du français, d’emploi
souple, où chaque lettre représente un phonème
du français.
L’élargissement de l’alfonic à des publics
plus larges a amené les partenaires impliqués à
effectuer une mise au point de cet outil central, qui le rendra
plus souple et plus performant. Cette mise au point s’est
faite dans la clarté et de manière interactive grâce
à des échanges où les fondements théoriques
ont été explicités, et où ont été
pris en compte de manière concrète, les préoccupations
des praticiens. Ainsi conçu, l’outil alfonic apparaît
comme très satisfaisant d’un point de vue théorique
et linguistique. Cette qualité, qui implique une distance
avec l’orthographe française, entraîne de ce
fait un travail plus conséquent pour le passage à
l’orthographe normée.
Diversité
des publics et des apprenants
Les
activités menées dans le cadre de ce programme apparaissent
comme foisonnantes, très riches, diversifiés, et
menées avec compétence et enthousiasme. Mais cette
diversité et ce foisonnement, très positifs, ont
pour contre partie l’impératif d’être
dominés. A ce stade de la recherche, il sera nécessaire,
me semble-t-il, de bien préciser les finalités du
projet, d’indiquer si des priorités doivent être
établies pour la mise en application de l’alfonic
à des publics diversifiés, et avec des fonctions
diverses.
La diversité des approches peut être résumée
autour des points suivants :
-
apprenants différents quant à leur âge
(de l’école maternelle à 18 ans)
- français conçu comme langue première
ou étrangère
- importante diversité géographique (Pologne,
Italie, Belgique, Grèce, France, etc.)
- outil pouvant être utilisé comme remédiation
à des enfants en difficulté.
Prononciation, alfonic, et orthographe
Au
départ, alfonic avait été conçu pour
des enfants qui maîtrisaient l’oral. Dans les préoccupations
des équipes participantes on voit apparaître des
démarches inverses où alfonic pourra aider à
une meilleure maîtrise de l’oral (FLE, éveil
à la conscience phonologique des enfants, discrimination
auditive).
Il paraît souhaitable de considérer alfonic comme
un système intermédiaire transitoire (ce que conçoivent
les équipes partenaires). Il faudra alors dans la prise
en compte du passage de l’alfonic vers l’orthographe,
adopter une démarche progressive, ce qui apparaît
en germe dans les travaux, mais qui appellera une réflexion
importante par la suite. Il serait utile de se servir, par exemple
de Listes Orthographiques de Base du Français de Nina Catach.
(Editions Nathan recherche, 1984).
Le problème de la lecture : il apparaît souhaitable
de ne pas s’appesantir sur cet aspect de l’apprentissage,
avec alfonic, pour passer très rapidement à une
lecture à partir de l’orthographe traditionnelle.
Production
de matériel pédagogique
Des
écueils devront être évités : il ne
faudrait pas refaire, repeint avec l’alfonic et avec l’appui
de technologies nouvelles, ce que d’autres méthodes
ont conçu antérieurement. L’originalité
de la démarche d’alfonic réside surtout dans
le fait qu’il est un outil de « déblocage »et
d’épanouissement qui favorisera l’acquisition
de l’écrit.
De ce point de vue, les premiers logiciels créés
sont prometteurs et se démarquent d’exercices déjà
conçus dans ce domaine.
Les TIC pourraient prendre en compte aussi des réalisations
de l’écriture dans le contexte contemporain des apprenants,
comme par exemple des écrits « exposés »
(affiches, enseignes de commerces), publicité, informatique,
etc.
Conclusion
Les
activités en cours des équipes partenaires du programme
« je parle donc j’écris » ainsi que les
applications dans le domaine des TIC apparaissent comme très
prometteuses et très riches dans leur diversité
qu’il faudra contrôler, en les adaptant au mieux aux
groupes d’apprenants ciblés.
Vincent LUCCI, Professeur Emérite Grenoble 3
Evaluation
par le Comité de pilotage
•
Evaluation de la première année du projet
à l’aide d’un questionnaire d’évaluation
A la fin de la réunion, chaque participant a été
invité à auto-évaluer les différentes
activités menées depuis le début du projet.
Le questionnaire proposé à cet effet est disponible
sur le site web dans la rubrique « Evaluation –
Outils ».
•
Rapport d’activités et d’évaluation
à réaliser par chaque partenaire
En vue du rapport intermédiaire qui devra être
envoyé à la Commission européenne fin juin
2004, chaque partenaire est invité à rédiger
un « Rapport d’activités et d’évaluation
» à l’aide du formulaire également
disponible sur le site web dans la rubrique « Evaluation
– Outils ».
Ces rapports devraient parvenir à INFOREF pour
le 11 juin au plus tard.
Aspects
administratifs et financiers
Le
rapport intermédiaire sera envoyé à la Commission
européenne le vendredi 25 juin. L'échéance
finale pour rentrer les tableaux de "la déclaration
des dépenses" ainsi que les derniers justificatifs
à INFOREF est fixée au 11 juin 2004.
Prochaine
réunion du Comité de pilotage
Lors
de notre dernière réunion, nous avions envisagé
d’organiser le prochain comité soit les 15 et 16
septembre (pour que Liliane Witkowski puisse participer à
la réunion, le 15 étant un mercredi), soit les 16
et 17 septembre.
Nous venons d’apprendre que Liliane ne pourra pas du tout
se libérer en septembre. Dès lors nous nous trouvons
devant l’alternative suivante : nous réunir les 16
et 17 septembre ou reporter la réunion fin septembre, le
mois d’octobre étant déjà trop chargé
pour INFOREF.
Nous invitons chaque participant à nous communiquer ses
disponibilités.