Retour réunions du comité de pilotage

 

5 et 6 mai 2004 - Liège

ordre du jour
lieu de réunion
lieu d'hébergement
plan d'accès

rapport

 

ordre du jour

mercredi 5 mai

9h00
Accueil des participants
9h30
Nouveau développement du projet :
intégration d’une école polonaise au sein du partenariat
10h00
Présentation des expériences menées avec alfonic dans les différents pays partenaires
11h00
Pause café
11h15
Travail en ateliers :
Réflexion sur les problèmes rencontrés lors de l’utilisation pratique d’alfonic en classe.
Recherche de stratégies adaptées aux différents contextes et aux différents publics cibles (en fonction de l’âge des élèves, de leur origine linguistique, de leur niveau de connaissance du français, etc.)
13h00
Repas
14h30
Synthèse et mise en commun des travaux réalisés en ateliers
15h30
Simulation de séquences d’apprentissage avec alfonic
16h30
Visite de l’Archéoforum, Place Saint-Lambert
19h00
Repas

jeudi 6 mai

9h00
Présentation des premiers jeux multimédias réalisés à partir des scénarios proposés par les enseignants
10h00
Travail en ateliers :
Conception de scénarios d’exercices pour écrire et lire en alfonic puis en orthographe
11h00
Pause café
11h15
Présentation des scénarios conçus dans les ateliers
12h00
Exploitation du forum de discussion : comment l’utiliser et dans quel but ?
13h00
Repas
14h30

Dissémination :

• Vérification et reproduction du dépliant
• Traductions en anglais et dans les autres langues du partenariat
• Exploitation de la base de données des fiches de dissémination (voir site web)

15h00

Evaluation de la première année du projet :

• Evaluation par un expert externe au partenariat : Monsieur Vincent LUCCI, Professeur émérite de l’Université de Grenoble
• Auto-évaluation par le comité de pilotage à l’aide d’un questionnaire d’évaluation
• Rapport d’activités et d’évaluation à réaliser par chaque partenaire (voir formulaire sur le site web

16h00
Aspects administratifs et financiers
17h00
Clôture de la réunion

lieu de réunion

INFOREF
rue Edouard Wacken, 1B - 4000 LIEGE (BE)
tél. : +32/4/221 04 65 fax : +32/4/237 09 97 E-mail : inforef@skynet.be
Site web : http://www.inforef.be

lieu d'hébergement

HOTEL IBIS
Place de la République Française - 4000 LIEGE (BE)
tél. : +32/4/230 33 33  fax : +32/4/223 04 81

plan d'accès

 

rapport

     Liste des participants
     Nouveau développement du projet :
       intégration d’une école polonaise au sein du partenariat

     Présentation des expériences menées avec alfonic
       dans les différents pays partenaires
     Simulation de séquences d’apprentissage avec alfonic (Liliane Witkowski)
     Présentation des premiers jeux multimédias réalisés à partir des scénarios
       proposés par les enseignants
     Typologie et classement des exercices

     Présentation des scénarios d’exercices conçus par les enseignants
     Exploitation du forum de discussion :
       comment l’utiliser et dans quel but ?
     Dissémination
     Evaluation de la première année du projet
     Aspects administratifs et financiers
     Prochaine réunion du Comité de pilotage

Liste des participants
Christine CLOES (Inforef), Zlata SELAK (Inforef), Benoît WAGELMANS (Inforef), Régine SMAL (Inforef), Roger LESAGE (AEDE), François-Xavier NEVE (Université de Liège), Jean-Paul MICHEL (Lycée Léonin Franco-Hellénique), Jeanne MARTINET (Raphaël), Henriette WALTER (Raphaël), Claire FONDET (Raphaël), Liliane WITKOWSKI (Raphaël), Vincent LUCCI (Professeur émérite à l’Université de Grenoble), Mme BERTHOLLET (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux), Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux), Dominique GASQUET (Etablissement scolaire LARGENTE, Bayonne), Francesco GIROTTI (PIXEL), Daniela LORENZI (Italie), Véronique BOUHY (CRE), Martine QUIRINY (CRE), Sonia LIMBORT, Michaël JEAN et Sandrine (Ecole Professionnelle de Namur), Valérie LIENART, Frédérique MARTIN et Pierrette STASSAR (Ecole Professionnelle de Froidmont), Alain BRAIBANT (journaliste), Zbigniew Piasecki (Zespól Szkól).

 

Nouveau développement du projet :
intégration d’une école polonaise au sein du partenariat

Notre partenaire luxembourgeois ayant décidé de se retirer du projet en raison d’une restructuration de son personnel, nous avons proposé le partenariat à une école polonaise (ZESPÓL SZKÓL W PRZECLAWIU) qui entretient déjà des relations de coopération avec INFOREF et l ‘AEDE. Roger LESAGE et Alain BRAIBANT sont allés récemment en Pologne visiter cette toute jeune école, créée il y a deux ans. Ils ont rencontré le Directeur et l’équipe éducative qui ont manifesté un grand enthousiasme pour le projet. C’est pourquoi Zbigniew Piasecki a pu participer à cette réunion et sera vraisemblablement le coordinateur du projet dans l’école polonaise.
A l’heure actuelle, cette école ne propose pas de cours de français, mais elle envisage de le mettre en place pour la prochaine rentrée scolaire et d’utiliser alfonic, à condition de bénéficier d’une formation préalable.
Alain BRAIBANT, journaliste, ayant enseigné l’allemand et l’italien, serait disposé à assister pendant quelques semaines le professeur de français qui donnera le cours en Pologne pour l’aider à mettre en place l’utilisation d’alfonic.
Cette perspective est particulièrement intéressante parce qu’elle permettrait d’expérimenter alfonic dans le cadre d’un apprentissage initial du français langue étrangère.
Lorsque la Commission européenne aura marqué son accord pour l’intégration de ce nouveau partenaire, les budgets seront disponibles pour permettre les déplacements de l’enseignant polonais et commencer à préparer avec lui le cours qu’il proposera aux enfants dès la rentrée scolaire.
Une question préoccupe particulièrement Alain BRAIBANT : vaut-il mieux proposer tout de suite alfonic aux jeunes polonais ou commencer par des méthodes plus traditionnelles, et peut-on au début de l’apprentissage faire totalement abstraction de l’orthographe ?
Tout comme l’avait fait Henriette WALTER lors d’un entretien téléphonique, Jeanne MARTINET et Liliane WITKOWSKI ont conseillé d’utiliser seulement alfonic pendant les premiers mois de l’apprentissage et d’aborder plus tard les difficultés de l’orthographe, lorsque la pratique orale du français et sa transcription en alfonic seront déjà bien installées.
Néanmoins, c’est avec le professeur de français chargé de mettre en place le cours en Pologne (une fois celui-ci désigné) que sera définie la méthodologie la plus adéquate.

Présentation des expériences menées avec alfonic dans les différents pays partenaires
La plupart des participants ont commencé à expérimenter alfonic avec les élèves. Ces diverses expériences ont permis de réaliser un certain nombre d’observations.
Généralement, les élèves accueillent bien alfonic. Certains manifestent même un réel enthousiasme pour cet outil qu’ils s’approprient assez rapidement. Les effets peuvent être surprenants comme pour cette élève de Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux). Cette élève en très grande difficulté ne fait plus aucune faute lorsqu’elle utilise alfonic et elle n’accepte de travailler qu’en alfonic !
Bien que ses élèves aient été enchantés par alfonic et l’aient facilement mémorisé, Sonia LIMBORT (Ecole Professionnelle de Namur) a observé qu’ils hésitaient à l’utiliser lors d’une dictée, alors qu’elle leur laissait toute liberté de choisir alfonic ou l’orthographe. Peut-être ne se sentaient-ils pas encore tout à fait à l’aise avec alfonic ou pas assez libérés des contraintes de l’orthographe ? Quoi qu’il en soit, Sonia compte bien poursuivre l’expérience.
Dominique GASQUET (Etablissement scolaire LARGENTE, Bayonne) et Véronique BOUHY (CRE) constatent toutes deux qu’alfonic se combine aisément avec d’autres méthodes déjà utilisées comme la méthode « L’artichaut » qui associe des couleurs aux distinctions grammaticales, ou encore la méthode des «alphas » pour les plus jeunes où chaque lettre est associée à un personnage.
Au Lycée Léonin Franco-Hellénique, il y a une année en primaire où les enfants ne pratiquent que l’oral, ce qui offre un terrain idéal pour l’utilisation d’alfonic. Jean-Paul MICHEL suggère également de proposer un thème commun dans les différents pays participants. Ce thème pourrait par exemple être le sport. Jeanne MARTINET répond avec enthousiasme à cette proposition car elle pense qu’il faut faire communiquer les classes entre elles avec alfonic. Une autre piste pour les jeunes Grecs serait de partir des mots français qui ont été intégrés dans la langue grecque, car il y en a des centaines.
Jeanne MARTINET propose également de « jouer » avec les homophones (pin, pain, peint, etc.).
Pour répondre à une question de Véronique BOUHY (CRE), Jeanne MARTINET et Liliane WITKOWSKI confirment qu’alfonic peut éviter les inversions de lettres et de sons, et ainsi éviter d’envoyer bon nombre d’enfants chez un orthophoniste.

Simulation de séquences d’apprentissage avec alfonic (Liliane Witkowski)
Alfonic est présenté comme un outil de remédiation aux difficultés de l'apprentissage de la langue française mais c'est aussi un outil pour mieux appréhender la langue française, présentant un intérêt à tous les niveaux d'apprentissage, pour les élèves en difficulté mais aussi pour les autres: ce qui est bon pour un élève en difficulté est excellent pour celui qui l'est moins.
Enseignante en école maternelle et depuis 4 ans en école primaire au cycle des apprentissages fondamentaux, Liliane Witkowski a pu mesurer à quel point la prise de conscience phonologique est indispensable à l'enseignement du français. La pratique orale, dans tous les domaines disciplinaires, est préalable à toute activité écrite. L'élève est sensible à la communication orale: s'exprimer, communiquer avec d'autres, permet d'élargir sa connaissance, la découverte du monde. Il y a toujours inter-action entre l'oral et l'écrit.

La pratique pédagogique d'alfonic se propose d'aider l'enfant à mieux communiquer et doit s'appuyer sur l'analyse linguistique de la langue.
Combien de plumes s'astreignent à une production écrite brève pour produire une phrase bien orthographiée ?
"Dis, maîtresse, tu comptes l'orthographe?" demandent les élèves avant une production. Les élèves les plus à l'aise vont, par souci d'économie, produire un texte où la correction ne demandera pas trop de travail, car ils savent gérer leur temps. Alfonic permet de se dégager des contraintes orthographiques, d'intégrer un vocabulaire riche, des phrases complexes et d'émettre un écrit à la hauteur de la pensée de l'auteur.

Alfonic est un système qui permet d'écrire les sons de la langue française et à chaque son correspond un signe écrit non ambigu. Mais comment débuter alfonic?
Dans une lecture, les élèves ont rencontré " un croc-en-jambe". Le lendemain, le mot "croc"- les crocs du tigre- a été lu par un très bon élève [croc] .
Les élèves ayant pris l'habitude de consulter le dictionnaire, se sont étonnés de voir une transcription à côté du mot : la transcription en A.P.I. (Alphabet Phonétique International). L'explication leur en a été donnée. On peut aisément expliquer que, dans le dictionnaire, il existe une transcription avec des signes pour l'oral et on peut alors leur proposer alfonic qui peut être employé avec l'ordinateur. Celui-ci tient compte des sonorités de la langue française.

Pour s'approprier l'alphabet alfonic, on s'appuie sur les prénoms, qui ont une connotation affective.

Chaque son sera présenté de façon identique afin que chacun puisse se repérer dans le temps et l'espace. Les apprenants en difficulté se refusent parfois de rechercher des indices et des références qu'ils peuvent avoir sous les yeux (ils pensent qu'ils trichent). L'étude complète dure 5 mois.

Les apprentissages nécessitent rigueur, constance et patience. Il est nécessaire d'étudier tous les sons car les perceptions varient d'un élève à l'autre, il faut s'assurer de leur appropriation au niveau individuel. Il n'y a pas de progression imposée, le groupe définira ses difficultés. On sait que les voyelles sont plus perceptibles en début d'apprentissage et le son mieux perçu en début de mot.
La production sonore sera exagérée pour le son étudié: le professeur exigera une articulation correcte du son, tant de lui-même que de ses élèves.
La production de mots chargés de sens sera rapide, la transcription faite au tableau au fur et à mesure par le professeur et calligraphiée sur un support propre.
L'opposition sourde/ sonore sera étudiée à chaque fois que la difficulté se présentera, ne pas anticiper sur les apprenants.
Cette difficulté peut se présenter pour de "bons lecteurs" lors de la rencontre d'un mot peu usité dans le langage courant.
Une élève rencontre le mot "ovation" qu'elle lit [ofasyö]. Il faut saisir cette occasion, même chez de très bons lecteurs.

Pour des productions individuelles, il est nécessaire de partir de situations vécues au sein de la classe, dans une démarche d'interdisciplinarité pour enrichir le champ lexical.

Pour favoriser la communication orale entre les adolescents, pourquoi ne pas travailler avec une école d'arts appliqués. En travaillant sur la couleur, les élèves habiteront leurs vêtements. A l'aide de vêtements récupérés, ils s'aident et se conseillent sans réticences; des photographies pérennisent l'événement. Ensuite, on procède à un brain-storming pour l'enrichissement du langage.

Des élèves du lycée peuvent aussi travailler avec des élèves de l'école primaire sur des albums.
L'école des loisirs offre des titres qui sont exploitables à différents niveaux.
Ex: le chien bleu de Nadja.
Un feuillet avec une "traduction" en alfonic peut être inséré dans l'album.
Il est possible aussi d'établir une petite revue de presse quotidienne à partir de L'ACTU (Playbacpresse ) .

Pour l'étude d'un son à proprement parler, il faut l'extraire et le rechercher dans les prénoms. D'ailleurs, un prénom peut constituer un référentiel permanent pour le repérage, le son étant en situation initiale.
La position de ce son dans les prénoms sera recherchée. On cherchera des mots de l'environnement immédiat.
Une banque de mots sera constituée avec les participants : noms communs, de personnes, adjectifs, verbes, mots invariables...
A partir de ces listes, les élèves chercheront à deux ou par groupes des jeux :
devinettes, rimes, phrases à compléter, des anagrammes, la lettre envolée, composer des mots avec des lettres connues, imposer 2 phonèmes et intercaler une voyelle....

 

Présentation des premiers jeux multimédias réalisés à partir des scénarios proposés par les enseignants
A partir des nombreux écrits dont nous disposons sur la pratique d’alfonic et à partir également des scénarios proposés par les enseignants qui participent au projet, l’équipe technique d’INFOREF a préparé des exemples de jeux informatisés combinant l’oral et l’écrit, le recours aux images fixes ou animées, dans le but de conduire progressivement l’apprenant vers l’identification des phonèmes et leur transcription en alfonic puis en orthographe, dans un contexte toujours porteur de sens.
Après quelques corrections, ces jeux seront mis à la disposition des participants sur le site web du projet, afin qu’ils puissent être testés et servir de point de départ à la construction d’autres jeux.

 

Typologie et classement des exercices
Sur la base des scénarios qui seront proposés par les participants, en fonction de leurs publics et de leurs besoins spécifiques, INFOREF construira de nouveaux jeux qui seront soumis aux enseignants pour vérification puis publiés sur le site web.
Ainsi se construira petit à petit un ensemble de jeux que notre groupe de travail aura pour mission d’organiser par niveaux et selon un apprentissage progressif.
Il faudra prévoir plusieurs niveaux d’exercices adaptés aux différents publics cibles, en fonction de l’âge et des difficultés spécifiques de ces groupes cibles : enfants du niveau primaire ou secondaire, jeunes demandeurs d’asile, enfants bénéficiant d’un enseignement spécialisé, jeunes enfants pris en charge par des centres de rééducation, etc.
D’une manière générale, la progression dans les jeux pourrait s’établir de la manière suivante :

• Apprentissage des différents sons et de leur notation en alfonic.
• Combinaison des sons pour former des mots qui ont du sens et les employer dans des phrases, en se servant uniquement de la notation en alfonic.
• Passage à l’orthographe en découvrant progressivement les similitudes et les différences entre alfonic et l’orthographe. On pourrait par exemple s’inspirer de la typologie des difficultés orthographiques proposée par Jeanne et André MARTINET (Fichier Hatier). La maîtrise de la segmentation se fera également de manière progressive, sur la base des diverses commutations que l’on pourra opérer dans une phrase.

 

Présentation des scénarios d’exercices conçus par les enseignants
Au cours de la réunion, chaque participant a eu l’occasion de présenter au groupe les derniers scénarios conçus par les équipes éducatives, dont certains avaient déjà fait l’objet d’une mise en forme multimédia, comme par exemple les exercices proposés par les enseignants grecs. Une fois effectuées les dernières corrections, ces exercices seront publiés sur le site web dans la rubrique « Réalisations ».
De nombreux exercices destinés à l’apprentissage initial des sons (proposés par le CRE) sont également en cours de réalisation sur support multimédia, tout comme les scénarios proposés par l’équipe de RAPHAEL basés sur les aventures du Petit Prince de Saint-Exupéry.
A partir des différents types d’exercices déjà réalisés techniquement (par exemple les lettres envolées), nous avons proposé aux participants de nous fournir d’autres textes adaptés à leur propre public, qui pourraient aisément être mis en œuvre sur le même modèle.
Pour faciliter ce travail et le rendre plus interactif, notre équipe d’infographistes a mis au point un petit questionnaire d’évaluation qui accompagnera chaque nouveau type d’exercice publié sur le site web. A l’issue de l’évaluation, l’enseignant sera invité à proposer un autre texte ou des adaptations par rapport au scénario proposé.

 

Exploitation du forum de discussion : comment l’utiliser et dans quel but ?
Lors de la réunion, l’équipe d’INFOREF a présenté au groupe le forum de discussion qui vient d’être créé pour les besoins du projet. Ce forum est structuré en plusieurs zones thématiques correspondant aux différents aspects de projet :

Réalisations

• Expériences menées avec alfonic
• Questions sur alfonic et sa pratique
• Scénarios de jeux proposés
• Jeux multimédias

Gestion du projet

• Réunions du Comité de pilotage
• Budget
• Echéances

Evaluation

• Recherche d’experts
• Auto-évaluation
• Outils, critères, procédures

Cette structuration permet aux participants de mener des discussions bien distinctes sur différents sujets. Le forum permet également de partager des fichiers, ce qui s’avère particulièrement utile pour échanger les scénarios, recueillir les réactions des autres partenaires et éventuellement modifier ces scénarios avant leur mise en forme multimédia.
Pour faire découvrir les jeux multimédias à l’ensemble des participants, nous éviterons d’échanger les fichiers via le forum car ils risquent d’être trop volumineux et difficiles à télécharger. Nous nous contenterons d’annoncer leur publication dans le forum et d’établir un lien vers la page du site à consulter (dans la rubrique des « Réalisations »).

Tous les visiteurs peuvent lire les messages figurant dans le forum mais, au stade actuel du projet, seuls les partenaires peuvent publier messages et fichiers dans le forum à l’aide d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.

 

Dissémination

Folder « Je parle donc j’écris »

Un avant-projet de folder a été présenté au groupe lors de la réunion afin d’être vérifié par chacun des participants. A la suite de la réunion, l’équipe de RAPHAEL s’est concertée pour modifier quelque peu le texte de présentation du projet en français. INFOREF a vérifié que ces changements n’altéraient pas le contenu proposé à la Commission européenne.
Afin de permettre une large diffusion du folder, le groupe a décidé de produire une version Français-Anglais (dont la préparation sera confiée à François-Xavier Nève) et plusieurs versions bilingues Français-Langue nationale (Grec, Italien, Roumain, Polonais).
INFOREF enverra dans les prochains jours le texte français définitif aux partenaires en vue de sa traduction dans les diverses langues nationales.

Site web « Je parle donc j’écris »

Principal outil de dissémination pendant toute la durée du projet, le site web devrait lui aussi faire l’objet de traductions, tout au moins partielles, en anglais et dans les autres langues du partenariat. Chaque partenaire est donc invité à y réfléchir et à voir ce qu’il pourrait traduire en faisant appel à ses propres ressources ou à des aides externes.

Base de données des fiches de dissémination

Pour permettre à chaque partenaire de consigner au fur et à mesure ses activités de dissémination, INFOREF a mis en place sur le site web une base de données en ligne dans laquelle chacun peut encoder directement ses fiches.
Ce système permet d’obtenir à tout moment une vue d’ensemble de toutes les activités de dissémination menées dans les différents pays participants, notamment grâce à la fonction de « Synthèse » disponible lorsqu’on effectue un tri par type d’activité, par partenaire, par type de public ou par pays touchés.

 

Evaluation de la première année du projet

Evaluation par un expert externe au partenariat :
Monsieur Vincent LUCCI, Professeur émérite de l’Université de Grenoble

Ce compte rendu se propose d’évaluer le projet « je parle donc j’écris » à mi parcours de son déroulement, à partir de documents qui m’ont été fournis, de discussions avec des enseignants et des chercheurs, et de l’assistance aux deux journées de coordination des 5 et 6 mai 2004.

La mise au point de l’outil alfonic

Alfonic est un outil qui a été à l’origine conçu pour aider des enfants d’écoles maternelles, en France, à passer plus rapidement à l’écriture pour communiquer et s’exprimer avant même d’utiliser l’orthographe française normée. Il est élaboré comme une transcription phonologique du français, d’emploi souple, où chaque lettre représente un phonème du français.
L’élargissement de l’alfonic à des publics plus larges a amené les partenaires impliqués à effectuer une mise au point de cet outil central, qui le rendra plus souple et plus performant. Cette mise au point s’est faite dans la clarté et de manière interactive grâce à des échanges où les fondements théoriques ont été explicités, et où ont été pris en compte de manière concrète, les préoccupations des praticiens. Ainsi conçu, l’outil alfonic apparaît comme très satisfaisant d’un point de vue théorique et linguistique. Cette qualité, qui implique une distance avec l’orthographe française, entraîne de ce fait un travail plus conséquent pour le passage à l’orthographe normée.

Diversité des publics et des apprenants

Les activités menées dans le cadre de ce programme apparaissent comme foisonnantes, très riches, diversifiés, et menées avec compétence et enthousiasme. Mais cette diversité et ce foisonnement, très positifs, ont pour contre partie l’impératif d’être dominés. A ce stade de la recherche, il sera nécessaire, me semble-t-il, de bien préciser les finalités du projet, d’indiquer si des priorités doivent être établies pour la mise en application de l’alfonic à des publics diversifiés, et avec des fonctions diverses.
La diversité des approches peut être résumée autour des points suivants :

- apprenants différents quant à leur âge (de l’école maternelle à 18 ans)
- français conçu comme langue première ou étrangère
- importante diversité géographique (Pologne, Italie, Belgique, Grèce, France, etc.)
- outil pouvant être utilisé comme remédiation à des enfants en difficulté.

Prononciation, alfonic, et orthographe

Au départ, alfonic avait été conçu pour des enfants qui maîtrisaient l’oral. Dans les préoccupations des équipes participantes on voit apparaître des démarches inverses où alfonic pourra aider à une meilleure maîtrise de l’oral (FLE, éveil à la conscience phonologique des enfants, discrimination auditive).
Il paraît souhaitable de considérer alfonic comme un système intermédiaire transitoire (ce que conçoivent les équipes partenaires). Il faudra alors dans la prise en compte du passage de l’alfonic vers l’orthographe, adopter une démarche progressive, ce qui apparaît en germe dans les travaux, mais qui appellera une réflexion importante par la suite. Il serait utile de se servir, par exemple de Listes Orthographiques de Base du Français de Nina Catach. (Editions Nathan recherche, 1984).
Le problème de la lecture : il apparaît souhaitable de ne pas s’appesantir sur cet aspect de l’apprentissage, avec alfonic, pour passer très rapidement à une lecture à partir de l’orthographe traditionnelle.

Production de matériel pédagogique

Des écueils devront être évités : il ne faudrait pas refaire, repeint avec l’alfonic et avec l’appui de technologies nouvelles, ce que d’autres méthodes ont conçu antérieurement. L’originalité de la démarche d’alfonic réside surtout dans le fait qu’il est un outil de « déblocage »et d’épanouissement qui favorisera l’acquisition de l’écrit.
De ce point de vue, les premiers logiciels créés sont prometteurs et se démarquent d’exercices déjà conçus dans ce domaine.
Les TIC pourraient prendre en compte aussi des réalisations de l’écriture dans le contexte contemporain des apprenants, comme par exemple des écrits « exposés » (affiches, enseignes de commerces), publicité, informatique, etc.

Conclusion

Les activités en cours des équipes partenaires du programme « je parle donc j’écris » ainsi que les applications dans le domaine des TIC apparaissent comme très prometteuses et très riches dans leur diversité qu’il faudra contrôler, en les adaptant au mieux aux groupes d’apprenants ciblés.
Vincent LUCCI, Professeur Emérite Grenoble 3

Evaluation par le Comité de pilotage

Evaluation de la première année du projet à l’aide d’un questionnaire d’évaluation
A la fin de la réunion, chaque participant a été invité à auto-évaluer les différentes activités menées depuis le début du projet. Le questionnaire proposé à cet effet est disponible sur le site web dans la rubrique « Evaluation – Outils ».

Rapport d’activités et d’évaluation à réaliser par chaque partenaire
En vue du rapport intermédiaire qui devra être envoyé à la Commission européenne fin juin 2004, chaque partenaire est invité à rédiger un « Rapport d’activités et d’évaluation » à l’aide du formulaire également disponible sur le site web dans la rubrique « Evaluation – Outils ».
Ces rapports devraient parvenir à INFOREF pour le 11 juin au plus tard.

 

Aspects administratifs et financiers
Le rapport intermédiaire sera envoyé à la Commission européenne le vendredi 25 juin. L'échéance finale pour rentrer les tableaux de "la déclaration des dépenses" ainsi que les derniers justificatifs à INFOREF est fixée au 11 juin 2004.

 

Prochaine réunion du Comité de pilotage
Lors de notre dernière réunion, nous avions envisagé d’organiser le prochain comité soit les 15 et 16 septembre (pour que Liliane Witkowski puisse participer à la réunion, le 15 étant un mercredi), soit les 16 et 17 septembre.
Nous venons d’apprendre que Liliane ne pourra pas du tout se libérer en septembre. Dès lors nous nous trouvons devant l’alternative suivante : nous réunir les 16 et 17 septembre ou reporter la réunion fin septembre, le mois d’octobre étant déjà trop chargé pour INFOREF.
Nous invitons chaque participant à nous communiquer ses disponibilités.