 Liste 
                des participants
   Liste 
                des participants
                   Nouveau 
                développement du projet :
   Nouveau 
                développement du projet :
                       intégration 
                d’une école polonaise au sein du partenariat
                   Présentation des expériences 
                menées avec alfonic
   
                Présentation des expériences 
                menées avec alfonic
                       
                dans 
                les différents pays partenaires
                   Simulation de séquences d’apprentissage 
                avec alfonic (Liliane Witkowski)
   
                Simulation de séquences d’apprentissage 
                avec alfonic (Liliane Witkowski) 
                   Présentation des premiers jeux 
                multimédias réalisés à partir des 
                scénarios
   
                Présentation des premiers jeux 
                multimédias réalisés à partir des 
                scénarios 
                       
                proposés 
                par les enseignants
                   Typologie 
                et classement des exercices
   Typologie 
                et classement des exercices
                   Présentation 
                des scénarios d’exercices conçus par les enseignants
   Présentation 
                des scénarios d’exercices conçus par les enseignants
                   Exploitation 
                du forum de discussion :
   Exploitation 
                du forum de discussion :
                       
                comment 
                l’utiliser et dans quel but ?
                   Dissémination
   Dissémination
                   Evaluation 
                de la première année du projet
   Evaluation 
                de la première année du projet 
                   Aspects 
                administratifs et financiers
   Aspects 
                administratifs et financiers
                   Prochaine 
                réunion du Comité de pilotage
   Prochaine 
                réunion du Comité de pilotage
              
               
 
              
              Liste 
                des participants
                Christine CLOES (Inforef), Zlata SELAK (Inforef), Benoît 
                WAGELMANS (Inforef), Régine SMAL (Inforef), Roger LESAGE 
                (AEDE), François-Xavier NEVE (Université de Liège), 
                Jean-Paul MICHEL (Lycée Léonin Franco-Hellénique), 
                Jeanne MARTINET (Raphaël), Henriette WALTER (Raphaël), 
                Claire FONDET (Raphaël), Liliane WITKOWSKI (Raphaël), 
                Vincent LUCCI (Professeur émérite à l’Université 
                de Grenoble), Mme BERTHOLLET (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux), 
                Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux), Dominique 
                GASQUET (Etablissement scolaire LARGENTE, Bayonne), Francesco 
                GIROTTI (PIXEL), Daniela LORENZI (Italie), Véronique BOUHY 
                (CRE), Martine QUIRINY (CRE), Sonia LIMBORT, Michaël JEAN 
                et Sandrine (Ecole Professionnelle de Namur), Valérie LIENART, 
                Frédérique MARTIN et Pierrette STASSAR (Ecole Professionnelle 
                de Froidmont), Alain BRAIBANT (journaliste), Zbigniew Piasecki 
                (Zespól Szkól).
               
              Nouveau 
                développement du projet : 
                intégration d’une école polonaise au sein 
                du partenariat
                Notre partenaire luxembourgeois ayant décidé de 
                se retirer du projet en raison d’une restructuration de 
                son personnel, nous avons proposé le partenariat à 
                une école polonaise (ZESPÓL SZKÓL W PRZECLAWIU) 
                qui entretient déjà des relations de coopération 
                avec INFOREF et l ‘AEDE. Roger LESAGE et Alain BRAIBANT 
                sont allés récemment en Pologne visiter cette toute 
                jeune école, créée il y a deux ans. Ils ont 
                rencontré le Directeur et l’équipe éducative 
                qui ont manifesté un grand enthousiasme pour le projet. 
                C’est pourquoi Zbigniew Piasecki a pu participer à 
                cette réunion et sera vraisemblablement le coordinateur 
                du projet dans l’école polonaise. 
                A l’heure actuelle, cette école ne propose pas de 
                cours de français, mais elle envisage de le mettre en place 
                pour la prochaine rentrée scolaire et d’utiliser 
                alfonic, à condition de bénéficier d’une 
                formation préalable. 
                Alain BRAIBANT, journaliste, ayant enseigné l’allemand 
                et l’italien, serait disposé à assister pendant 
                quelques semaines le professeur de français qui donnera 
                le cours en Pologne pour l’aider à mettre en place 
                l’utilisation d’alfonic.
                Cette perspective est particulièrement intéressante 
                parce qu’elle permettrait d’expérimenter alfonic 
                dans le cadre d’un apprentissage initial du français 
                langue étrangère. 
                Lorsque la Commission européenne aura marqué son 
                accord pour l’intégration de ce nouveau partenaire, 
                les budgets seront disponibles pour permettre les déplacements 
                de l’enseignant polonais et commencer à préparer 
                avec lui le cours qu’il proposera aux enfants dès 
                la rentrée scolaire.
                Une question préoccupe particulièrement Alain BRAIBANT 
                : vaut-il mieux proposer tout de suite alfonic aux jeunes polonais 
                ou commencer par des méthodes plus traditionnelles, et 
                peut-on au début de l’apprentissage faire totalement 
                abstraction de l’orthographe ?
                Tout comme l’avait fait Henriette WALTER lors d’un 
                entretien téléphonique, Jeanne MARTINET et Liliane 
                WITKOWSKI ont conseillé d’utiliser seulement alfonic 
                pendant les premiers mois de l’apprentissage et d’aborder 
                plus tard les difficultés de l’orthographe, lorsque 
                la pratique orale du français et sa transcription en alfonic 
                seront déjà bien installées.
                Néanmoins, c’est avec le professeur de français 
                chargé de mettre en place le cours en Pologne (une fois 
                celui-ci désigné) que sera définie la méthodologie 
                la plus adéquate.
              
              Présentation 
                des expériences menées avec alfonic dans les différents 
                pays partenaires
                La 
                plupart des participants ont commencé à expérimenter 
                alfonic avec les élèves. Ces diverses expériences 
                ont permis de réaliser un certain nombre d’observations. 
                
                Généralement, les élèves accueillent 
                bien alfonic. Certains manifestent même un réel enthousiasme 
                pour cet outil qu’ils s’approprient assez rapidement. 
                Les effets peuvent être surprenants comme pour cette élève 
                de Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux). 
                Cette élève en très grande difficulté 
                ne fait plus aucune faute lorsqu’elle utilise alfonic et 
                elle n’accepte de travailler qu’en alfonic ! 
                Bien que ses élèves aient été enchantés 
                par alfonic et l’aient facilement mémorisé, 
                Sonia LIMBORT (Ecole Professionnelle de Namur) a observé 
                qu’ils hésitaient à l’utiliser lors 
                d’une dictée, alors qu’elle leur laissait toute 
                liberté de choisir alfonic ou l’orthographe. Peut-être 
                ne se sentaient-ils pas encore tout à fait à l’aise 
                avec alfonic ou pas assez libérés des contraintes 
                de l’orthographe ? Quoi qu’il en soit, Sonia compte 
                bien poursuivre l’expérience.
                Dominique GASQUET (Etablissement scolaire LARGENTE, Bayonne) et 
                Véronique BOUHY (CRE) constatent toutes deux qu’alfonic 
                se combine aisément avec d’autres méthodes 
                déjà utilisées comme la méthode « 
                L’artichaut » qui associe des couleurs aux distinctions 
                grammaticales, ou encore la méthode des «alphas » 
                pour les plus jeunes où chaque lettre est associée 
                à un personnage.
                Au Lycée Léonin Franco-Hellénique, il y a 
                une année en primaire où les enfants ne pratiquent 
                que l’oral, ce qui offre un terrain idéal pour l’utilisation 
                d’alfonic. Jean-Paul MICHEL suggère également 
                de proposer un thème commun dans les différents 
                pays participants. Ce thème pourrait par exemple être 
                le sport. Jeanne MARTINET répond avec enthousiasme à 
                cette proposition car elle pense qu’il faut faire communiquer 
                les classes entre elles avec alfonic. Une autre piste pour les 
                jeunes Grecs serait de partir des mots français qui ont 
                été intégrés dans la langue grecque, 
                car il y en a des centaines.
                Jeanne MARTINET propose également de « jouer » 
                avec les homophones (pin, pain, peint, etc.).
                Pour répondre à une question de Véronique 
                BOUHY (CRE), Jeanne MARTINET et Liliane WITKOWSKI confirment qu’alfonic 
                peut éviter les inversions de lettres et de sons, et ainsi 
                éviter d’envoyer bon nombre d’enfants chez 
                un orthophoniste. 
              
              Simulation 
                de séquences d’apprentissage avec alfonic (Liliane 
                Witkowski) 
                Alfonic 
                est présenté comme un outil de remédiation 
                aux difficultés de l'apprentissage de la langue française 
                mais c'est aussi un outil pour mieux appréhender la langue 
                française, présentant un intérêt à 
                tous les niveaux d'apprentissage, pour les élèves 
                en difficulté mais aussi pour les autres: ce qui est bon 
                pour un élève en difficulté est excellent 
                pour celui qui l'est moins.
                Enseignante en école maternelle et depuis 4 ans en école 
                primaire au cycle des apprentissages fondamentaux, Liliane Witkowski 
                a pu mesurer à quel point la prise de conscience phonologique 
                est indispensable à l'enseignement du français. 
                La pratique orale, dans tous les domaines disciplinaires, est 
                préalable à toute activité écrite. 
                L'élève est sensible à la communication orale: 
                s'exprimer, communiquer avec d'autres, permet d'élargir 
                sa connaissance, la découverte du monde. Il y a toujours 
                inter-action entre l'oral et l'écrit.
              La 
                pratique pédagogique d'alfonic se propose d'aider l'enfant 
                à mieux communiquer et doit s'appuyer sur l'analyse linguistique 
                de la langue.
                Combien de plumes s'astreignent à une production écrite 
                brève pour produire une phrase bien orthographiée 
                ? 
                "Dis, maîtresse, tu comptes l'orthographe?" demandent 
                les élèves avant une production. Les élèves 
                les plus à l'aise vont, par souci d'économie, produire 
                un texte où la correction ne demandera pas trop de travail, 
                car ils savent gérer leur temps. Alfonic permet de se dégager 
                des contraintes orthographiques, d'intégrer un vocabulaire 
                riche, des phrases complexes et d'émettre un écrit 
                à la hauteur de la pensée de l'auteur.
              Alfonic 
                est un système qui permet d'écrire les sons de la 
                langue française et à chaque son correspond un signe 
                écrit non ambigu. Mais comment débuter alfonic?
                Dans une lecture, les élèves ont rencontré 
                " un croc-en-jambe". Le lendemain, le mot "croc"- 
                les crocs du tigre- a été lu par un très 
                bon élève [croc] .
                Les élèves ayant pris l'habitude de consulter le 
                dictionnaire, se sont étonnés de voir une transcription 
                à côté du mot : la transcription en A.P.I. 
                (Alphabet Phonétique International). L'explication leur 
                en a été donnée. On peut aisément 
                expliquer que, dans le dictionnaire, il existe une transcription 
                avec des signes pour l'oral et on peut alors leur proposer alfonic 
                qui peut être employé avec l'ordinateur. Celui-ci 
                tient compte des sonorités de la langue française.
              Pour 
                s'approprier l'alphabet alfonic, on s'appuie sur les prénoms, 
                qui ont une connotation affective.
              Chaque 
                son sera présenté de façon identique afin 
                que chacun puisse se repérer dans le temps et l'espace. 
                Les apprenants en difficulté se refusent parfois de rechercher 
                des indices et des références qu'ils peuvent avoir 
                sous les yeux (ils pensent qu'ils trichent). L'étude complète 
                dure 5 mois.
              Les 
                apprentissages nécessitent rigueur, constance et patience. 
                Il est nécessaire d'étudier tous les sons car les 
                perceptions varient d'un élève à l'autre, 
                il faut s'assurer de leur appropriation au niveau individuel. 
                Il n'y a pas de progression imposée, le groupe définira 
                ses difficultés. On sait que les voyelles sont plus perceptibles 
                en début d'apprentissage et le son mieux perçu en 
                début de mot.
                La production sonore sera exagérée pour le son étudié: 
                le professeur exigera une articulation correcte du son, tant de 
                lui-même que de ses élèves.
                La production de mots chargés de sens sera rapide, la transcription 
                faite au tableau au fur et à mesure par le professeur et 
                calligraphiée sur un support propre.
                L'opposition sourde/ sonore sera étudiée à 
                chaque fois que la difficulté se présentera, ne 
                pas anticiper sur les apprenants.
                Cette difficulté peut se présenter pour de "bons 
                lecteurs" lors de la rencontre d'un mot peu usité 
                dans le langage courant.
                Une élève rencontre le mot "ovation" qu'elle 
                lit [ofasyö]. Il faut saisir cette occasion, même chez 
                de très bons lecteurs.
              Pour 
                des productions individuelles, il est nécessaire de partir 
                de situations vécues au sein de la classe, dans une démarche 
                d'interdisciplinarité pour enrichir le champ lexical.
              Pour 
                favoriser la communication orale entre les adolescents, pourquoi 
                ne pas travailler avec une école d'arts appliqués. 
                En travaillant sur la couleur, les élèves habiteront 
                leurs vêtements. A l'aide de vêtements récupérés, 
                ils s'aident et se conseillent sans réticences; des photographies 
                pérennisent l'événement. Ensuite, on procède 
                à un brain-storming pour l'enrichissement du langage.
              Des 
                élèves du lycée peuvent aussi travailler 
                avec des élèves de l'école primaire sur des 
                albums.
                L'école des loisirs offre des titres qui sont exploitables 
                à différents niveaux.
                Ex: le chien bleu de Nadja.
                Un feuillet avec une "traduction" en alfonic peut être 
                inséré dans l'album.
                Il est possible aussi d'établir une petite revue de presse 
                quotidienne à partir de L'ACTU (Playbacpresse ) .
              Pour 
                l'étude d'un son à proprement parler, il faut l'extraire 
                et le rechercher dans les prénoms. D'ailleurs, un prénom 
                peut constituer un référentiel permanent pour le 
                repérage, le son étant en situation initiale.
                La position de ce son dans les prénoms sera recherchée. 
                On cherchera des mots de l'environnement immédiat.
                Une banque de mots sera constituée avec les participants 
                : noms communs, de personnes, adjectifs, verbes, mots invariables...
                A partir de ces listes, les élèves chercheront à 
                deux ou par groupes des jeux :
                devinettes, rimes, phrases à compléter, des anagrammes, 
                la lettre envolée, composer des mots avec des lettres connues, 
                imposer 2 phonèmes et intercaler une voyelle....
               
              Présentation 
                des premiers jeux multimédias réalisés à 
                partir des scénarios proposés par les enseignants 
                
                A 
                partir des nombreux écrits dont nous disposons sur la pratique 
                d’alfonic et à partir également des scénarios 
                proposés par les enseignants qui participent au projet, 
                l’équipe technique d’INFOREF a préparé 
                des exemples de jeux informatisés combinant l’oral 
                et l’écrit, le recours aux images fixes ou animées, 
                dans le but de conduire progressivement l’apprenant vers 
                l’identification des phonèmes et leur transcription 
                en alfonic puis en orthographe, dans un contexte toujours porteur 
                de sens.
                Après quelques corrections, ces jeux seront mis à 
                la disposition des participants sur le site web du projet, afin 
                qu’ils puissent être testés et servir de point 
                de départ à la construction d’autres jeux.
               
              Typologie 
                et classement des exercices
                Sur 
                la base des scénarios qui seront proposés par les 
                participants, en fonction de leurs publics et de leurs besoins 
                spécifiques, INFOREF construira de nouveaux jeux qui seront 
                soumis aux enseignants pour vérification puis publiés 
                sur le site web.
                Ainsi se construira petit à petit un ensemble de jeux que 
                notre groupe de travail aura pour mission d’organiser par 
                niveaux et selon un apprentissage progressif.
                Il faudra prévoir plusieurs niveaux d’exercices adaptés 
                aux différents publics cibles, en fonction de l’âge 
                et des difficultés spécifiques de ces groupes cibles 
                : enfants du niveau primaire ou secondaire, jeunes demandeurs 
                d’asile, enfants bénéficiant d’un enseignement 
                spécialisé, jeunes enfants pris en charge par des 
                centres de rééducation, etc. 
                D’une manière générale, la progression 
                dans les jeux pourrait s’établir de la manière 
                suivante :
               
                 
                  • 
                    Apprentissage des différents sons et de leur notation 
                    en alfonic.
                    • Combinaison des sons pour former des mots qui ont 
                    du sens et les employer dans des phrases, en se servant uniquement 
                    de la notation en alfonic.
                    • Passage à l’orthographe en découvrant 
                    progressivement les similitudes et les différences 
                    entre alfonic et l’orthographe. On pourrait par exemple 
                    s’inspirer de la typologie des difficultés orthographiques 
                    proposée par Jeanne et André MARTINET (Fichier 
                    Hatier). La maîtrise de la segmentation se fera également 
                    de manière progressive, sur la base des diverses commutations 
                    que l’on pourra opérer dans une phrase.
                
              
               
              Présentation 
                des scénarios d’exercices conçus par les enseignants
                Au 
                cours de la réunion, chaque participant a eu l’occasion 
                de présenter au groupe les derniers scénarios conçus 
                par les équipes éducatives, dont certains avaient 
                déjà fait l’objet d’une mise en forme 
                multimédia, comme par exemple les exercices proposés 
                par les enseignants grecs. Une fois effectuées les dernières 
                corrections, ces exercices seront publiés sur le site web 
                dans la rubrique « Réalisations ». 
                De nombreux exercices destinés à l’apprentissage 
                initial des sons (proposés par le CRE) sont également 
                en cours de réalisation sur support multimédia, 
                tout comme les scénarios proposés par l’équipe 
                de RAPHAEL basés sur les aventures du Petit Prince de Saint-Exupéry. 
                
                A partir des différents types d’exercices déjà 
                réalisés techniquement (par exemple les lettres 
                envolées), nous avons proposé aux participants de 
                nous fournir d’autres textes adaptés à leur 
                propre public, qui pourraient aisément être mis en 
                œuvre sur le même modèle. 
                Pour faciliter ce travail et le rendre plus interactif, notre 
                équipe d’infographistes a mis au point un petit questionnaire 
                d’évaluation qui accompagnera chaque nouveau type 
                d’exercice publié sur le site web. A l’issue 
                de l’évaluation, l’enseignant sera invité 
                à proposer un autre texte ou des adaptations par rapport 
                au scénario proposé.
               
              Exploitation 
                du forum de discussion : comment l’utiliser et dans quel 
                but ?
                Lors 
                de la réunion, l’équipe d’INFOREF a 
                présenté au groupe le forum de discussion qui vient 
                d’être créé pour les besoins du projet. 
                Ce forum est structuré en plusieurs zones thématiques 
                correspondant aux différents aspects de projet :
              Réalisations
               
                 
                  • 
                    Expériences menées avec alfonic
                    • Questions sur alfonic et sa pratique
                    • Scénarios de jeux proposés
                    • Jeux multimédias
                
              
              Gestion 
                du projet
               
                 
                  • 
                    Réunions du Comité de pilotage
                    • Budget
                    • Echéances
                
              
              Evaluation
               
                 
                  • 
                    Recherche d’experts
                    • Auto-évaluation
                    • Outils, critères, procédures
                
              
              Cette 
                structuration permet aux participants de mener des discussions 
                bien distinctes sur différents sujets. Le forum permet 
                également de partager des fichiers, ce qui s’avère 
                particulièrement utile pour échanger les scénarios, 
                recueillir les réactions des autres partenaires et éventuellement 
                modifier ces scénarios avant leur mise en forme multimédia.
                Pour faire découvrir les jeux multimédias à 
                l’ensemble des participants, nous éviterons d’échanger 
                les fichiers via le forum car ils risquent d’être 
                trop volumineux et difficiles à télécharger. 
                Nous nous contenterons d’annoncer leur publication dans 
                le forum et d’établir un lien vers la page du site 
                à consulter (dans la rubrique des « Réalisations 
                »). 
              Tous 
                les visiteurs peuvent lire les messages figurant dans le forum 
                mais, au stade actuel du projet, seuls les partenaires peuvent 
                publier messages et fichiers dans le forum à l’aide 
                d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
               
              Dissémination
              Folder 
                « Je parle donc j’écris »
              Un 
                avant-projet de folder a été présenté 
                au groupe lors de la réunion afin d’être vérifié 
                par chacun des participants. A la suite de la réunion, 
                l’équipe de RAPHAEL s’est concertée 
                pour modifier quelque peu le texte de présentation du projet 
                en français. INFOREF a vérifié que ces changements 
                n’altéraient pas le contenu proposé à 
                la Commission européenne. 
                Afin de permettre une large diffusion du folder, le groupe a décidé 
                de produire une version Français-Anglais (dont la préparation 
                sera confiée à François-Xavier Nève) 
                et plusieurs versions bilingues Français-Langue nationale 
                (Grec, Italien, Roumain, Polonais).
                INFOREF enverra dans les prochains jours le texte français 
                définitif aux partenaires en vue de sa traduction dans 
                les diverses langues nationales.
              Site 
                web « Je parle donc j’écris »
              Principal 
                outil de dissémination pendant toute la durée du 
                projet, le site web devrait lui aussi faire l’objet de traductions, 
                tout au moins partielles, en anglais et dans les autres langues 
                du partenariat. Chaque partenaire est donc invité à 
                y réfléchir et à voir ce qu’il pourrait 
                traduire en faisant appel à ses propres ressources ou à 
                des aides externes.
              Base 
                de données des fiches de dissémination
              Pour 
                permettre à chaque partenaire de consigner au fur et à 
                mesure ses activités de dissémination, INFOREF a 
                mis en place sur le site web une base de données en ligne 
                dans laquelle chacun peut encoder directement ses fiches. 
                Ce système permet d’obtenir à tout moment 
                une vue d’ensemble de toutes les activités de dissémination 
                menées dans les différents pays participants, notamment 
                grâce à la fonction de « Synthèse » 
                disponible lorsqu’on effectue un tri par type d’activité, 
                par partenaire, par type de public ou par pays touchés.
               
              Evaluation 
                de la première année du projet 
              Evaluation 
                par un expert externe au partenariat : 
                Monsieur Vincent LUCCI, Professeur émérite de l’Université 
                de Grenoble
              Ce 
                compte rendu se propose d’évaluer le projet « 
                je parle donc j’écris » à mi parcours 
                de son déroulement, à partir de documents qui m’ont 
                été fournis, de discussions avec des enseignants 
                et des chercheurs, et de l’assistance aux deux journées 
                de coordination des 5 et 6 mai 2004.
              La 
                mise au point de l’outil alfonic
              Alfonic 
                est un outil qui a été à l’origine 
                conçu pour aider des enfants d’écoles maternelles, 
                en France, à passer plus rapidement à l’écriture 
                pour communiquer et s’exprimer avant même d’utiliser 
                l’orthographe française normée. Il est élaboré 
                comme une transcription phonologique du français, d’emploi 
                souple, où chaque lettre représente un phonème 
                du français.
                L’élargissement de l’alfonic à des publics 
                plus larges a amené les partenaires impliqués à 
                effectuer une mise au point de cet outil central, qui le rendra 
                plus souple et plus performant. Cette mise au point s’est 
                faite dans la clarté et de manière interactive grâce 
                à des échanges où les fondements théoriques 
                ont été explicités, et où ont été 
                pris en compte de manière concrète, les préoccupations 
                des praticiens. Ainsi conçu, l’outil alfonic apparaît 
                comme très satisfaisant d’un point de vue théorique 
                et linguistique. Cette qualité, qui implique une distance 
                avec l’orthographe française, entraîne de ce 
                fait un travail plus conséquent pour le passage à 
                l’orthographe normée.
              Diversité 
                des publics et des apprenants
              Les 
                activités menées dans le cadre de ce programme apparaissent 
                comme foisonnantes, très riches, diversifiés, et 
                menées avec compétence et enthousiasme. Mais cette 
                diversité et ce foisonnement, très positifs, ont 
                pour contre partie l’impératif d’être 
                dominés. A ce stade de la recherche, il sera nécessaire, 
                me semble-t-il, de bien préciser les finalités du 
                projet, d’indiquer si des priorités doivent être 
                établies pour la mise en application de l’alfonic 
                à des publics diversifiés, et avec des fonctions 
                diverses.
                La diversité des approches peut être résumée 
                autour des points suivants :
               
                 
                  - 
                    apprenants différents quant à leur âge 
                    (de l’école maternelle à 18 ans)
                    - français conçu comme langue première 
                    ou étrangère
                    - importante diversité géographique (Pologne, 
                    Italie, Belgique, Grèce, France, etc.)
                    - outil pouvant être utilisé comme remédiation 
                    à des enfants en difficulté.
                
              
               
                Prononciation, alfonic, et orthographe
              Au 
                départ, alfonic avait été conçu pour 
                des enfants qui maîtrisaient l’oral. Dans les préoccupations 
                des équipes participantes on voit apparaître des 
                démarches inverses où alfonic pourra aider à 
                une meilleure maîtrise de l’oral (FLE, éveil 
                à la conscience phonologique des enfants, discrimination 
                auditive).
                Il paraît souhaitable de considérer alfonic comme 
                un système intermédiaire transitoire (ce que conçoivent 
                les équipes partenaires). Il faudra alors dans la prise 
                en compte du passage de l’alfonic vers l’orthographe, 
                adopter une démarche progressive, ce qui apparaît 
                en germe dans les travaux, mais qui appellera une réflexion 
                importante par la suite. Il serait utile de se servir, par exemple 
                de Listes Orthographiques de Base du Français de Nina Catach. 
                (Editions Nathan recherche, 1984).
                Le problème de la lecture : il apparaît souhaitable 
                de ne pas s’appesantir sur cet aspect de l’apprentissage, 
                avec alfonic, pour passer très rapidement à une 
                lecture à partir de l’orthographe traditionnelle.
              Production 
                de matériel pédagogique
              Des 
                écueils devront être évités : il ne 
                faudrait pas refaire, repeint avec l’alfonic et avec l’appui 
                de technologies nouvelles, ce que d’autres méthodes 
                ont conçu antérieurement. L’originalité 
                de la démarche d’alfonic réside surtout dans 
                le fait qu’il est un outil de « déblocage »et 
                d’épanouissement qui favorisera l’acquisition 
                de l’écrit.
                De ce point de vue, les premiers logiciels créés 
                sont prometteurs et se démarquent d’exercices déjà 
                conçus dans ce domaine.
                Les TIC pourraient prendre en compte aussi des réalisations 
                de l’écriture dans le contexte contemporain des apprenants, 
                comme par exemple des écrits « exposés » 
                (affiches, enseignes de commerces), publicité, informatique, 
                etc.
              Conclusion
              Les 
                activités en cours des équipes partenaires du programme 
                « je parle donc j’écris » ainsi que les 
                applications dans le domaine des TIC apparaissent comme très 
                prometteuses et très riches dans leur diversité 
                qu’il faudra contrôler, en les adaptant au mieux aux 
                groupes d’apprenants ciblés.
                Vincent LUCCI, Professeur Emérite Grenoble 3 
              Evaluation 
                par le Comité de pilotage
               
                • 
                  Evaluation de la première année du projet 
                  à l’aide d’un questionnaire d’évaluation
                  A la fin de la réunion, chaque participant a été 
                  invité à auto-évaluer les différentes 
                  activités menées depuis le début du projet. 
                  Le questionnaire proposé à cet effet est disponible 
                  sur le site web dans la rubrique « Evaluation – 
                  Outils ».
                • 
                  Rapport d’activités et d’évaluation 
                  à réaliser par chaque partenaire 
                  En vue du rapport intermédiaire qui devra être 
                  envoyé à la Commission européenne fin juin 
                  2004, chaque partenaire est invité à rédiger 
                  un « Rapport d’activités et d’évaluation 
                  » à l’aide du formulaire également 
                  disponible sur le site web dans la rubrique « Evaluation 
                  – Outils ». 
                  Ces rapports devraient parvenir à INFOREF pour 
                  le 11 juin au plus tard.
                 
              
              Aspects 
                administratifs et financiers
                Le 
                rapport intermédiaire sera envoyé à la Commission 
                européenne le vendredi 25 juin. L'échéance 
                finale pour rentrer les tableaux de "la déclaration 
                des dépenses" ainsi que les derniers justificatifs 
                à INFOREF est fixée au 11 juin 2004.
               
              Prochaine 
                réunion du Comité de pilotage
                Lors 
                de notre dernière réunion, nous avions envisagé 
                d’organiser le prochain comité soit les 15 et 16 
                septembre (pour que Liliane Witkowski puisse participer à 
                la réunion, le 15 étant un mercredi), soit les 16 
                et 17 septembre.
                Nous venons d’apprendre que Liliane ne pourra pas du tout 
                se libérer en septembre. Dès lors nous nous trouvons 
                devant l’alternative suivante : nous réunir les 16 
                et 17 septembre ou reporter la réunion fin septembre, le 
                mois d’octobre étant déjà trop chargé 
                pour INFOREF.
                Nous invitons chaque participant à nous communiquer ses 
                disponibilités.