Liste
des participants
Présentation
des expériences qui seront menées
avec
alfonic dans les différents pays partenaires
Travail en atelier : utilisation de la
plate-forme Internet
Synthèse et conclusion de l’atelier
Mise en place d’un pré-test/post-test
pour
évaluer les progrès réalisés avec
alfonic
Le
passage à l’orthographe :
progression proposée par Henriette WALTER
Evaluation
par un expert externe au partenariat
Dissémination
Mise
au point des "cadres de diffusion",
à l’intérieur et au-delà du partenariat
Prochaine
réunion du Comité de pilotage
Liste
des participants
Christine CLOES (Inforef), Zlata SELAK (Inforef), Benoît
WAGELMANS (Inforef), Régine SMAL (Inforef), Christine BLAISE
(Inforef), Roger LESAGE (AEDE), François-Xavier NEVE de
MEVERGNIES (Université de Liège), Marie-Corail NEVE
de MEVERGNIES (étudiante à l’ISELL Sainte-Croix),
Jean-Paul MICHEL (Lycée Léonin Franco-Hellénique),
Jeanne MARTINET (Raphaël), Henriette WALTER (Raphaël),
Claire FONDET (Raphaël), Liliane WITKOWSKI (Raphaël),
Liselotte BIEDERMANN-PASQUES (Ingénieure de recherche au
CNRS), Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux),
Andrea PERALDO (PIXEL), Daniela LORENZI ( ITCG P.L. NERVI), Véronique
BOUHY (CRE), Sonia LIMBORT et Sandrine LEQUEUE (Ecole Professionnelle
de Namur), Alain BRAIBANT (journaliste), Francis JACOB (SEDEF),
Zbigniew PIASECKI (Zespól Szkól), Maria RADU (Liceul
Teoretic « Nichita Stanescu »), Milène LANG
(étudiante en logopédie à la Haute École
de la Ville de Liège).
Présentation
des expériences qui seront menées avec alfonic dans
les différents pays partenaires
• Francis JACOB, SEDEF (Belgique)
Francis JACOB assurera durant toute l’année scolaire
une mission d’accompagnement pédagogique pour l’enseignement
primaire normal et spécialisé. Dans le cadre de
cette mission, il se chargera de faire connaître aux enseignants
l’outil alfonic et le projet « Je parle donc j’écris
». Il compte utiliser alfonic avec des enfants de 5-8 ans
dans l’enseignement normal et avec des enfants de 8-12 ans
en difficulté.
•
Milène LANG, étudiante en logopédie
(Belgique)
Etudiante en troisième année de graduat en logopédie-orthophonie
au sein de la Haute École de la Ville de Liège,
Milène LANG a choisi de réaliser son travail de
fin d’études sur l’outil « alfonic ».
Elle a pris contact avec l’école Crève-Cœur
de Liège qui accueille des enfants en difficultés
scolaires (dyslexie). Mme Taeke et Mme Marlair, respectivement
logopède et institutrice de 2ème primaire, ont accepté
qu’elle applique l’outil « alfonic » auprès
d’un groupe d’élèves dans un but essentiellement
de rééducation et d’entraînement à
l’apprentissage complexe de la lecture-écriture.
Dès septembre, elle prendra en charge ces enfants à
raison d’une fois par semaine. Des stagiaires logopèdes
ainsi que l’institutrice réaliseront, selon leurs
disponibilités, des exercices d’approfondissement
durant la semaine.
Sur base des tests qu’elle fera passer en début d’année
à ce groupe composé de 10 enfants âgés
de 10 à 12 ans, Milène LANG sélectionnera
vraisemblablement trois enfants qui seront suivis avec «
alfonic ».
L’expérience sera menée jusqu’au mois
de mai 2005, échéance pour la remise de ses travaux.
Les progrès réalisés par ces élèves
seront alors évalués à l’aide d’un
post-test et comparés aux résultats des autres enfants
qui n’auront pas utilisé « alfonic ».
•
Zbigniew PIASECKI, Zespól Szkól (Pologne)
Le projet « Je parle donc j’écris » va
permettre d’organiser dès la rentrée scolaire
un cours de français totalement nouveau dans cette école.
Ce nouveau cours rencontre un énorme succès puisqu’il
sera proposé à 10 groupes de 20 élèves,
et également à de nombreux enseignants qui souhaitent
apprendre le français. Tous ces élèves, âgés
de 6 à 16 ans, commenceront à apprendre le français
avec « alfonic », leur professeur ayant bénéficié
d’une formation préalable au sein de l’équipe
RAPHAEL fin août 2004.
•
Bernard IZQUERDO, Notre-Dame Bordeaux (France)
Dans cet établissement, « alfonic » a déjà
été proposé à un groupe d’élèves
qui a très bien accueilli l’outil. Encouragé
par l’expérience, Bernard IZQUERDO entend bien la
poursuivre et la développer durant la nouvelle année
scolaire avec 4 classes d’élèves, âgés
de 11 à 14 ans.
•
Maria RADU, Liceul Teoretic Nichita Stanescu (Roumanie)
Durant l’année scolaire précédente,
alfonic a été proposé à une classe
Terminale, principalement pour améliorer la prononciation
et l’écriture des sons du français qui n’existent
pas en roumain, comme par exemple les voyelles nasales. Beaucoup
de ces élèves sont maintenant à l’Université
et Maria RADU se propose de suivre leur parcours et leur utilisation
du français.
Cette année, elle exploitera alfonic avec des jeunes de
16 ans qui débutent dans l’apprentissage du français.
Pour évaluer leur progression, elle envisage de leur proposer
la même dictée à trois moments de l’année,
ainsi que d’autres exercices d’évaluation.
D’autres enseignants de l’établissement commencent
également à utiliser alfonic : ils sont actuellement
quatre à tester cet outil.
•
Jean-Paul MICHEL, Lycée Léonin Franco-Hellénique
(Grèce)
Ce Lycée a connu une forte tradition francophone. Pendant
une longue période, le français a été
systématiquement enseigné à tous les élèves,
mais aujourd’hui, sous la pression sans cesse croissante
de l’anglais, le français est proposé comme
langue étrangère aux enfants depuis le primaire
jusqu’en 2ème - 1ère secondaire.
Cette année, alfonic sera utilisé avec les enfants
dès la 3ème primaire (ce qui correspond à
peu près au CM1). Dans deux écoles, il y aura une
classe pilote qui travaillera avec l’outil alfonic.
•
Sonia LIMBORT, Sandrine LEQUEUE, Ecole Professionnelle
de Namur (Belgique)
Cet établissement propose une aide spécifique à
de jeunes demandeurs d’asile, âgés de 12 à
18 ans, qui présentent une grande diversité de niveaux
dans l’apprentissage du français. L’objectif
des enseignants est de remettre ces élèves à
niveau le plus rapidement possible pour leur permettre de s’insérer
dans la filière scolaire.
Les enseignantes qui participent au projet ne savent pas encore
exactement avec quels élèves elles vont pouvoir
utiliser alfonic car les groupes ne sont pas encore constitués.
Lorsqu’elles connaîtront mieux leur public, elles
envisageront concrètement la mise en pratique de l’outil
alfonic.
•
Véronique BOUHY, Centre de Rééducation de
l’Enfance (Belgique)
Ce centre est lui aussi confronté à des situations
très spécifiques, et donc à la nécessité
de sélectionner les enfants auxquels alfonic pourra apporter
l’aide la plus efficace.
Véronique BOUHY envisage d’utiliser cet outil pour
aider une petite fille de cinq ans et demi qui recommence une
troisième maternelle. Cette enfant rencontre des difficultés
avec la langue orale, mais elle commence à s’intéresser
à l’écrit.
Véronique BOUHY pense également qu’alfonic
pourrait aider un autre enfant âgé de dix ans qui
reconnaît seulement quelques voyelles et est dans l’enseignement
spécialisé.
Tous les enfants qui fréquentent ce type de Centre sont
soumis à des tests imposés par l’INAMI (Assurances
Maladies Invalidités). C’est en fonction des résultats
de ces tests que les enfants peuvent bénéficier
ou non de la rééducation.
Véronique BOUHY entend aussi faire connaître l’outil
alfonic à l’occasion des réunions d’orthophonistes
auxquelles elle participe régulièrement.
•
Daniela LORENZI, ITCG P.L. NERVI (Italie)
Dès la rentrée scolaire, Daniela LORENZI utilisera
alfonic avec des élèves âgés de 14
à 18 ans. Mettant à profit des « heures de
flexibilité », elle organisera en dehors des cours
une classe pilote réunissant des élèves de
différentes classes.
En outre elle travaille dans une autre école qui regroupe
des élèves en décrochage dans une sorte de
formation professionnelle. Elle pense aussi utiliser alfonic avec
ce type d’élèves.
Enfin elle envisage de mettre en place cette année des
échanges en alfonic entre des élèves italiens
et des élèves grecs.
Travail
en atelier : utilisation de la plate-forme Internet
Cet
atelier avait pour but de familiariser les participants avec les
diverses fonctionnalités de la plate-forme, en leur offrant
l’encadrement technique nécessaire. Il avait également
pour but de tester ces fonctionnalités en vue de leur amélioration.
Plusieurs activités ont été proposées
lors de cet atelier :
- Débat
dans le forum de discussion sur les nouvelles directives de
l'actuel ministre français de l'éducation (comparaison
avec les politiques des autres pays).
-
Vérification des différentes versions du dépliant.
-
Accès à la base de données de dissémination
et inscription de fiches (à partir des informations que
les participants avaient amenées au séminaire).
- Accès
aux jeux multimédias - test et évaluation à
l’aide du questionnaire en ligne.
Synthèse
et conclusion de l’atelier
A
l’issue de cet atelier, les participants se sont réunis
en séance plénière pour dégager les
conclusions et décisions nécessaires à l’avancement
du projet.
En ce qui concerne les jeux multimédias, toutes les consignes
orales devront être améliorées au niveau de
la qualité sonore. On veillera également à
une parfaite adéquation entre la consigne orale et écrite.
Pour éviter la confusion entre des sons proches comme /p/
et /b/ par exemple, on les associera à des noms : /p/ comme
/papa/, etc.
En ce qui concerne la structuration des jeux, le groupe de travail
s’oriente vers une structure par thèmes, tout au
moins à partir d’un certain niveau de complexité
(lorsque les sons et les mots sont utilisés dans des contextes
déterminés). Les participants sont invités
à envoyer les thèmes qu’ils souhaitent traiter
à INFOREF et à en débattre dans le forum.
Plusieurs aménagements ont aussi été proposés
pour le formulaire destiné à évaluer les
jeux multimédias : on pourra y accéder à
partir de chaque jeu sans avoir besoin d’identifier le nom
du jeu ( celui-ci s’inscrira automatiquement dans la base
de données) ; on pourra passer aisément du jeu au
formulaire et inversement (le formulaire ouvrira une fenêtre
qu’il suffira de fermer pour revenir au jeu).
On envisage également d’ajouter un précieux
outil à la plate-forme Internet en y publiant le «
Dictionnaire alfonic ».
On y ajoutera aussi des liens vers des sites intéressants
proposés par les participants.
Organisation
du travail pour la correction des jeux mis en ligne :
Les
participants se sont répartis les jeux à corriger
pour fin octobre de la manière suivante :
Série 1 (apprendre les sons…) :
Véronique BOUHY, Sandrine LEQUEUE, Jean-Paul MICHEL, Bernard
IZQUERDO, François-Xavier NEVE, Maria RADU
Série 2 (combiner les sons…) : Association
RAPHAEL, Sonia LIMBORT, Marie-Corail NEVE, Andrea PERALDO, Daniela
LORENZI
Série 3 (passer à l’orthographe…)
: Jeanne MARTINET, Liselotte PASQUES, Milène LANG
Mise
en place d’un pré-test/post-test pour évaluer
les progrès réalisés avec alfonic
Milène
LANG est étudiante en troisième année de
graduat en logopédie-orthophonie au sein de la Haute École
de la Ville de Liège. Elle a présenté au
groupe l’expérience qu’elle va mener dans le
cadre de son travail de fin d’études en partenariat
avec l’école Crève-Cœur de Liège
qui accueille des enfants en difficultés scolaires (dyslexie).
Cette école a accepté qu’elle applique l’outil
« alfonic » auprès d’un groupe d’élèves
dans un but essentiellement de rééducation. Dès
septembre, elle prendra en charge ces enfants à raison
d’une fois par semaine. Sur base des tests qu’elle
fera passer en début d’année à ce groupe
composé de 10 enfants âgés de 10 à
12 ans, Milène LANG sélectionnera vraisemblablement
trois enfants qui seront suivis avec « alfonic ».
Au terme de l’expérience (avril 2005), les progrès
réalisés par ces élèves seront évalués
à l’aide d’un post-test et comparés
aux résultats des autres enfants qui n’auront pas
utilisé « alfonic ».
Milène
LANG a présenté au groupe les différents
tests qui lui permettront à la fois de diagnostiquer les
difficultés spécifiques des enfants et d’évaluer
les résultats de la rééducation. Les domaines
à évaluer sont les suivants :
- La
connaissance du nom et du son des lettres
- La
voie de lecture utilisée
- Vitesse
et fluidité de lecture
-
L’orthographe
-
Les capacités phonologiques
- La
discrimination auditive
- La
mémoire auditive à court terme
- Le
traitement visuel et l’attention visuelle
- La
compréhension écrite et orale
-
L’expression orale
-
La graphie
-
Les centres d’intérêts de l’enfants
L’exposé
de Milène LANG a suscité de nombreuses réflexions
quant à l’utilité de ces tests et à
la manière de les construire. Milène LANG a opéré
une sélection parmi les nombreux tests officiels en vigueur
dans les centres de logopédie-orthophonie. Des tests semblables
sont également pratiqués au CRE (Centre de Rééducation
de l’Enfance). Quant aux autres participants, certains pourront
sans doute s’inspirer de ces tests et les adapter à
leur public.
Une
conclusion s’est cependant imposée à l’ensemble
du groupe : la nécessité de construire un prétest/post-test
pour mesurer les progrès réalisés avec alfonic.
Ce
test prendra la forme d’une dictée qui sera proposée
aux enfants à différents stades de l’apprentissage
(tout au moins au début et à la fin de la remédiation).
Une dictée commune sera construite par l’ensemble
du groupe. On veillera à y intégrer les difficultés
spécifiques aux différents pays partenaires.
L’équipe de RAPHAEL construira l’avant-projet
qui sera ensuite envoyé fin octobre à
tous les participants pour être éventuellement modifié
ou enrichi en fonction des besoins de chacun.
Le
passage à l’orthographe : progression proposée
par Henriette WALTER
On
passe d’alfonic, système d’écriture
fondé sur la phonologie du français, à l’orthographe
du français, qui suit des règles transmises par
la tradition.
D’abord
LIRE : le passage à l’orthographe se fait d’abord
par la LECTURE. Il est l’occasion de prendre conscience
des différences entre l’orthographe et la langue
orale. On présentera seulement quelques grands principes
de la lecture de l’orthographe française.
ÉCRIRE en orthographe prendra beaucoup plus de temps. C’est
par la pratique que se fera progressivement l’apprentissage
de l’orthographe de chaque mot.
PROGRESSION
1.
QUELQUES DIFFÉRENCES ENTRE ALFONIC ET ORTHOGRAPHE
On
commencera en indiquant les valeurs différentes données
à quelques signes graphiques en alfonic et en orthographe.
alfonic |
orthographe |
|
w |
ou |
pou |
h |
ch,
sch
(Dans l’orthographe, h ne se prononce pas )
|
chou,
schéma
|
c |
c,
q, qu, ch, ck, k
(Dans l’orthographe, c ne se prononce pas [k] mais
[s] avant e, i et y)
|
cri,
cinq, qui, orchestre, stock, képi
|
g |
g,
gh, gu
(Dans l’orthographe, g ne se prononce pas [g] mais
comme j avant e, i et y)
|
gaz,
spaghetti, gui
|
ny |
gn
+voyelle, ni + voyelle |
accompagner,
panier |
ö |
on,
om |
bon,
ombre |
ä |
an,
am, en, em, aon |
an,
chambre, entre, semble, faon |
ë |
in,
ein, ain, im, aim |
fin,
sein, main, timbre, faim |
oë |
brun,
parfum |
un,
um |
ACCENTS
absents en alfonic mais présents en orthographe
--------------------------------------Ex.
alf. pre, cure, ete
--------------------------------------orth.
pré, curé, été
ACCENTS
présents en alfonic mais absents en orthographe
--------------------------------------Ex.
alf. Il è, bonè
--------------------------------------orth.
il est, bonnet
On
reprendra en orthographe les mots des scénarios proposés
pour chaque phonème, en y ajoutant des exemples correspondant
aux différentes formes orthographiques.
N.B.
Le < ç > de l’orthographe permet de noter la
prononciation [s] devant a, o, u.
Ex. en deçà, leçon, déçu
2.
QUELQUES DIFFICULTÉS DE L’ORTHOGRAPHE LEXICALE
1.
e final, généralement non prononcé, mais
qui indique que la consonne précédente se prononce
--------------------------------------Ex.
table, porte, ride, tripe, robe
2.
Consonnes finales muettes
--------------------------------------Ex.
lit, drap, loup, bras, nous, voulons, voulez, étang, hareng
3.
Lettres doubles
--------------------------------------Ex.
lettre, bonne, grippe
4.
Voyelles orales
4.
a) Différentes formes orthographiques pour la voyelle
“è ouvert” è
-e- Ex. pelle, belle, terre, cette,
geste
-è- Ex. père, mère,
frère, chèque
-ai- Ex. laine, je vais
-ei- Ex. seize, peine, reine
-ê- Ex. fête, tête,
quête
4.
b) Différentes formes orthographiques pour la voyelle
“o fermé”
-o- Ex. moto, gros
-ô- Ex. côte, cône
-au- Ex. boyau, noyau, jaune, faute, il faut
-eau- Ex. beau, eau, seau
4.
c) Différentes formes orthographiques pour les voyelles
“eu fermé” et
“eu ouvert”, notées indifféremment
œ en alfonic
-e- Ex. je, te, cheval
-eu- Ex. feu, bleu, milieu, pneu
-eux- Ex. fameux, terreux, yeux
-eue- Ex. queue, banlieue
-œu- Ex. œuf, bœuf, sœur
eu + r Ex. peur, grandeur, grosseur
4.
d) Les deux a
-a- Ex. papa, patte, mal, malle
-â- Ex. pâte, mâle,
château
5.
Difficultés particulières
alfonic wa correspond à oi en orthographe
--------------------------------------Ex.
loi, roi, moi, toi, toit
alfonic wë correspond à oin en orthographe
--------------------------------------Ex.
loin, foin, soin, coin, coing
alfonic s correspond parfois à sc en orthographe
--------------------------------------Ex.
science, scène
Cas
exceptionnels : eu , du verbe avoir, se prononce u Ex. il a eu,
il eut, qu’il eût
En orthographe, la consonne t + i se prononce parfois s + i :
Ex. addition, patience
Femme se prononce [fam]
3.
ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE
1. Accords
en nombre et en genre
NON
PERCEPTIBLE |
PERCEPTIBLE |
Pluriel
des noms cri cris
Pluriel des noms chou
choux
|
bœuf
bœufs
animal animaux
|
Pluriel
des adjectifs fidèle fidèles |
royal
royaux |
Pluriel
des verbes il joue ils jouent
Pluriel des verbes Il mange
ils mangent
|
il dort
ils dorment
elle prend elles prennent |
Genre
des noms et des adjectifs
Pluriel des verbes ami
amie
Pluriel des verbes humble (épicène)
|
heureux heureuse
blanc blanche |
2. Accord
des participes : question complexe, à traiter ultérieurement
Conclusion
:
Au
stade du passage à l’orthographe, cette progression
va permettre d’établir une typologie des difficultés
orthographiques qui seront traitées dans les jeux multimédias.
On pourra également se reporter à la progression
proposée par Jeanne et André MARTINET (Fichier Hatier)
qui propose de nombreux exemples dont les participants pourront
s’inspirer pour construire leurs scénarios d’exercices.
Evaluation
par un expert externe au partenariat :
Madame
Liselotte Pasques, Ingénieure de recherche au CNRS, Directrice
de recherches à Paris III - Sorbonne
Le groupe de travail
Madame Pasques a fait la connaissance d'un groupe qui lui est
apparu très dynamique, avec des enseignants motivés,
qui ont présenté leurs expériences d'alfonic
et leurs projets. La diversité des expériences mentionnées
devrait aboutir à la fabrication d'exercices innovants,
complémentaires et particulièrement efficaces.
L'outil
alfonic et les Techniques de l'Information et de la Communication
(TIC)
La manipulation des jeux multimédias par l'ensemble du
groupe a d'ores et déjà permis de tester et de faire
des observations sur l'utilisation très intéressante
d'alfonic à travers les jeux. L'évaluation des jeux
à l'aide du questionnaire en ligne reste complexe et mérite
d'être grandement facilitée. La diversité
des partenaires et de leurs expériences ne manquera pas
d'enrichir dans l'avenir la quantité des exercices et leur
typologie.
Le
passage d'alfonic à l'orthographe
Jeanne Martinet rappelle l'intérêt d'alfonic pour
le déblocage de certains élèves qui ont peur
d'écrire des mots difficiles et qui, grâce à
l'outil phonologique qu'est alfonic, peuvent écrire ce
qu'ils entendent. Elle souligne cependant l'importance de la présence
simultanée d'alfonic et de la forme orthographiée
qui peut servir de référence, et de l'intérêt
du passage rapide de l'un à l'autre.
Pour le passage d'alfonic à l'orthographe, Henriette Walter
a présenté les grands points de divergence entre
les deux systèmes d'écriture (l'emploi de la lettre
w dans alfonic pour la notation de ou ; h pour la notation de
ch ; c pour la notation de c, qu, -q, cqu, k, ck, etc.).
Une discussion animée s'est engagée sur la progression
à suivre et sur la manière de présenter les
données selon les thèmes et selon les niveaux, s'il
s'agit d'élèves français ou étrangers,
de très jeunes ou de plus âgés, de débutants
en français ou de faux débutants.
La
progression du travail
1. L'intérêt de la mise sur pied d'un prétest
qui permet d'évaluer le niveau de l'élève
avant l'utilisation même d'alfonic a été discuté
et accepté. De même il parait intéressant
de créer un test final pour l'évaluation du facteur
de réussite d'alfonic.
2. Le groupe Raphaël a été chargé de
la création d'une dictée de base, avec différents
types et degrés de difficultés de cette dictée.
Il n'est évidemment pas question de revenir sur les dictées
du passé, type Mérimée, la dictée,
rappelons-le, ne servant pas de moyen d'acquisition de l'orthographe,
mais de contrôle.
3. Dans le but d'une construction efficace de cette dictée,
selon les nationalités des apprenants, les enseignants
ont été invités à communiquer au groupe
Raphaël les points particuliers de difficultés, selon
les systèmes linguistiques des apprenants.
Vus
la dynamique de ce groupe de partenaires, leur intérêt
pour la théorie et la pratique de l'outil alfonic informatisé
à élaborer pour une meilleure lecture, écriture,
acquisition de l'alphabet et de l'orthographe du français,
le résultat ne peut qu'être qu'innovant et efficace.
Le
passage à l'orthographe "rectifiée"
(Parue dans le Journal Officiel de la République française,
Documents Administratifs n°100, le 6/12/1990; voir le Site
Internet /www.ivry.cnrs.fr/rectifications)
Madame
Pasques a présenté au groupe de travail les grands
principes de l’orthographe « rectifiée ».
L'outil alfonic ayant été choisi à la fois
pour mieux analyser les éléments de l'oral et pour
faciliter le passage de l'oral à l'écrit, "je
parle donc j'écris", Madame Pasques préconise
le passage d'alfonic à l'orthographe "rectifiée"
dont l'objectif est en partie semblable, faciliter et régulariser
l'écriture du français.
Dissémination
Dépliant
« Je parle donc j’écris »
Durant le séminaire, les participants ont été
invités à vérifier la traduction du dépliant
dans leur langue nationale. INFOREF s’est ensuite chargé
d’y apporter les dernières corrections nécessaires.
Le dépliant se trouve désormais disponible sur le
site web dans ses différentes versions : français/anglais,
français/italien, français/grec, français/roumain,
français/polonais
Site
web « Je parle donc j’écris »
Principal
outil de dissémination pendant toute la durée du
projet, le site web devrait lui aussi faire l’objet de traductions,
tout au moins partielles, en anglais et dans les autres langues
du partenariat. Chaque partenaire est donc invité à
y réfléchir et à voir ce qu’il pourrait
traduire en faisant appel à ses propres ressources ou à
des aides externes.
Base
de données des fiches de dissémination
Pour
permettre à chaque partenaire de consigner au fur et à
mesure ses activités de dissémination, INFOREF a
mis en place sur le site web une base de données en ligne
dans laquelle chacun peut encoder directement ses fiches.
Ce système permet d’obtenir à tout moment
une vue d’ensemble de toutes les activités de dissémination
menées dans les différents pays participants, notamment
grâce à la fonction de «Synthèse»
disponible lorsqu’on effectue un tri par type d’activité,
par partenaire, par type de public ou par pays touchés.
Mise
au point des « cadres de diffusion », à l’intérieur
et au-delà du partenariat
Pour
la prochaine réunion, chaque participant est invité
à définir sa propre stratégie de diffusion,
en accordant une attention particulière aux aspects suivants
:
-
Traduction des principaux résultats dans les langues
du partenariat et dans d’autres langues
-
Portée et format des produits, services et résultats
envisagés
- Types
d’événements à organiser
- Taille
et nature des groupes-cibles visés
-
Couverture géographique
Prochaine
réunion du Comité de pilotage
Dates
proposées par le groupe de travail : le mardi 30 novembre
et le mercredi 1er décembre 2004, à Liège
dans les locaux d’INFOREF.
Tous les participants sont invités à confirmer ces
dates dès que possible.