Etat
d’avancement des expériences menées avec alfonic
par les différents participants (auprès des divers
groupes cibles et dans tous les pays partenaires)
10h30
Discussion
quant à l’introduction de la notation /x/ et /ü/
dans la progression des jeux
11h00
Pause
café
11h15
Tour de table pour connaître les difficultés orthographiques
spécifiques aux différents publics cibles concernés
dans tous les pays partenaires
11h45
Mise
au point de la dictée qui sera utilisée comme
pré-test/post-test pour évaluer les progrès
des élèves – Variantes possibles –
Modalités d’application
12h30
Présentation
du Dictionnaire « alfonic » en ligne et de son intégration
dans les jeux multimédias
13h00
Repas
14h30
Présentation
des nouveaux jeux multimédias réalisés
16h00
Traductions
en anglais et dans les autres langues du partenariat :
Dépliant
imprimé dans ses différentes versions et disponible
sur le site web
Présentation
PowerPoint en anglais : possibilité de la traduire
dans les autres langues du partenariat et de publier les différentes
versions sur le site web
Evaluation
des experts externes : évaluation en anglais par Jill
Taylor, recherche d’experts dans les autres pays (évaluation
dans leur langue d’origine)
Explications
sur alfonic et sa pratique : références en anglais,
construction d’une synthèse qui pourrait ensuite
être traduite dans toutes les langues du partenariat
?
16h30
Transférabilité
du projet vers l’apprentissage d’autres langues :
réflexion animée par Jeanne Martinet , Henriette
Walter et Jill Taylor au sujet de l’anglais
17h00
Clôture
de la journée
19h00
Repas
mercredi
1er décembre
9h00
Bilan
sur l’évaluation des jeux multimédias (au
moyen du formulaire en ligne) et sur les premières expérimentations
menées avec les élèves
9h30
Présentation
d’un projet de Bande Dessinée que nous sommes autorisés
à exploiter dans nos jeux multimédias
10h00
Présentation
des textes fournis par les participants en vue de constituer une
bibliothèque de travail pour la création des jeux
10h30
Bilan
sur la création de l’outil multimédia : types
d’exercices, thèmes à développer selon
les âges et les niveaux, recherche de textes adaptés
aux différents publics …
11h00
Pause
café
11h15
Evaluation
des activités de diffusion menées depuis le début
du projet : analyse des informations publiées dans la
base de données des fiches de dissémination
11h45
Tour
de table : présentation des activités de diffusion
prévues par chaque participant (types d’événements
à organiser, groupes cibles visés, couverture géographique…)
12h30
Stratégies
d’évaluation : recherche d’un expert externe
dans chaque pays partenaire, appel à des enseignants extérieurs
pour évaluer le projet, évaluation par les élèves,
création de questionnaires pour ces différents groupes
cibles…
13h00
Repas
14h00
Atelier
informatique :
Evaluation
des nouveaux jeux à l’aide du formulaire en ligne
Utilisation
du dictionnaire
Découverte
de la version anglophone du site web
Insertion
de textes dans le Forum (constitution d’une «
bibliothèque » de travail)
Inscription
de fiches de dissémination dans la base de données
15h30
Bilan
et conclusions de l’atelier informatique
16h00
Distribution
des tâches entre les participants et calendrier
16h30
Aspects
administratifs et financiers – Evaluation du comité
de pilotage
17h00
Clôture de la réunion
lieu de réunion
INFOREF
rue Edouard Wacken, 1B - 4000 LIEGE (BE)
tél. : +32/4/221 04 65 fax : +32/4/237 09 97 E-mail
: inforef@skynet.be
Site web : http://www.inforef.be
lieu d'hébergement
HOTELCOMFORT INN L'UNIVERS
Rue des Guillemins, 116 - 4000 LIEGE (BE)
tél. : +32/4/254 55 55 fax : +32/4/254 55 00
Liste
des participants Christine CLOES (Inforef), Zlata SELAK (Inforef), Benoît
WAGELMANS (Inforef), Christine BLAISE (Inforef), Roger LESAGE
(AEDE), François-Xavier NEVE de MEVERGNIES (Université
de Liège), Jean-Paul MICHEL (Lycée Léonin
Franco-Hellénique), Jeanne MARTINET (Raphaël), Henriette
WALTER (Raphaël), Georgette CHOUKROUN (Raphaël), Liliane
WITKOWSKI (Raphaël), Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire
Notre-Dame, Bordeaux), Dominique GASQUET (Ecole Stella Maris),
Daniela LORENZI ( ITCG P.L. NERVI), Véronique BOUHY (CRE),
Sonia LIMBORT et Sandrine LEQUEUE (Ecole Professionnelle de Namur),
Alain BRAIBANT (journaliste), Zbigniew PIASECKI (Zespól
Szkól), Magdalena NARLOCH (Zespól Szkól),
Maria RADU (Liceul Teoretic « Nichita Stanescu »),
Milène LANG (étudiante en logopédie à
la Haute École de la Ville de Liège), Jill TAYLOR-RAMSEY
(Professeur associé à l’Université
de Londres, Editeur-en-Chef « @mosphere » OCDE).
Présentation
des expériences menées avec
alfonic dans les différents pays partenaires
Milène LANG, étudiante en logopédie
(Belgique)
Etudiante en troisième année de graduat en logopédie-orthophonie
au sein de la Haute École de la Ville de Liège,
Milène LANG a choisi de réaliser son travail
de fin d’études sur l’outil « alfonic
».
L’école Crève-Cœur de Liège
qui accueille des enfants en difficultés scolaires
(dyslexie) a accepté qu’elle applique «
alfonic » auprès d’un groupe d’élèves
dans un but essentiellement de rééducation et
d’entraînement à l’apprentissage
complexe de la lecture-écriture.
Dès le mois de septembre, Milène LANG a sélectionné
3 enfants, sur la base d’une série de tests,
et a commencé à travailler avec eux en utilisant
« alfonic ». Ces enfants âgés de
12 ans ont un niveau de 2ème primaire et suivent leur
scolarité dans l’enseignement spécialisé.
Les séances de rééducation ont lieu deux
fois par semaine, tantôt de façon individuelle,
tantôt en groupe, et durent ½ h-1h.
Milène LANG poursuivra l’expérience jusqu’au
mois de mai 2005, échéance pour la remise de
ses travaux. Les progrès réalisés par
ces 3 élèves seront alors évalués
à l’aide d’un post-test et comparés
aux résultats des autres enfants qui n’auront
pas utilisé « alfonic ».
Véronique
BOUHY, Centre de Rééducation de l’Enfance
(Belgique)
Véronique BOUHY utilise « alfonic » pour
aider une petite fille de cinq ans et demi qui recommence
une troisième maternelle. Cette enfant rencontre des
difficultés avec la langue orale, mais elle commence
à s’intéresser à l’écrit.
Elle aide également un garçon de dix ans qui
reconnaît seulement quelques voyelles et est dans l’enseignement
spécialisé. Cet enfant en situation d’échec
scolaire se croit totalement incapable de lire et écrire.
On vient en plus de le changer d’école, si bien
qu’il se retrouve en classe avec des enfants beaucoup
plus petits que lui.
La rééducation a lieu deux fois par semaine,
à raison d’1/2h par séance. Véronique
BOUHY utilise « alfonic » et aussi la méthode
des ALPHAS.
Zbigniew
PIASECKI et Magdalena NARLOCH, Zespól Szkól
(Pologne)
Le projet « Je parle donc j’écris »
a permis d’organiser dès la rentrée scolaire
un cours de français totalement nouveau dans cette
école. Ce cours a rencontré un énorme
succès puisqu’il est proposé à
10 groupes d’élèves, âgés
de 6 à 17 ans, et également à de nombreux
enseignants qui souhaitent apprendre le français. Tous
les élèves commencent à apprendre le
français avec « alfonic » et se montrent
très enthousiastes. Ils apprécient beaucoup
les jeux multimédias, y compris les adultes, et certains
parents participent même aux leçons avec les
élèves. Les résultats sont très
encourageants parce que les élèves arrivent
rapidement à communiquer en français, comparativement
aux méthodes plus traditionnelles appliquées
notamment pour l’apprentissage de l’anglais.
Bernard IZQUERDO, Notre-Dame Bordeaux (France)
Depuis le début de l’année scolaire, Bernard
IZQUERDO utilise « alfonic » avec quatre classes
d’élèves, âgés de 11 à
14 ans. Il s’agit d’élèves dysorthographiques
ou dyslexiques. Dès le mois de septembre, Bernard IZQUERDO
a envoyé une lettre aux parents pour les informer sur
« alfonic ». Il a également proposé
une information à l’occasion de la réunion
de parents des élèves de 6ème année.
D’une manière générale, les parents
ont bien accueilli la démarche proposée, tout
comme les élèves d’ailleurs.
Dominique
GASQUET, Ecole Stella Maris (France)
Dominique GASQUET travaille avec une classe de 28 élèves
âgés de 8 ans. Il s’agit d’une classe
particulièrement hétérogène :
parmi ces élèves, 2 sont dyslexiques, 4 bénéficient
d’un suivi psychologique et médico-social, 5
sont suivis par un orthophoniste.
Les parents n’ont manifesté aucune réaction
négative par rapport à l’outil «
alfonic » et les autres enseignants de l’établissement
accueillent l’expérience avec une grande ouverture.
Premières observations : « alfonic » est
envisagé comme une remédiation par rapport à
l’orthographe ; cet outil favorise la concentration,
il amène les élèves à se recorriger
; il favorise aussi l’entraide, car les plus avancés
se plaisent à aider les plus faibles.
Dominique GASQUET dispose d’un ordinateur dans sa classe.
Elle s’est aussi constitué un répertoire
des mots de vocabulaire les plus courants avec leur notation
en « alfonic ».
Maria
RADU, Liceul Teoretic Nichita Stanescu (Roumanie)
Depuis le début de l’année scolaire, 6
classes travaillent avec « alfonic », principalement
pour améliorer la prononciation et l’écriture
des sons du français qui n’existent pas en roumain,
comme par exemple les voyelles nasales. Le passage par «
alfonic » permet de rectifier la prononciation et, in
fine, améliore aussi l’orthographe. Ainsi chaque
fois que les élèves apprennent un mot nouveau,
ce mot leur est présenté en « alfonic
».
Pour évaluer les progrès des élèves,
Maria RADU leur a proposé en début d’année
un test sous forme de dictée. Elle envisage de leur
proposer la même dictée à trois moments
de l’année, ainsi que d’autres exercices
d’évaluation.
D’autres enseignants de l’établissement
commencent également à utiliser « alfonic
» : ils sont actuellement quatre à tester cet
outil.
Maria RADU a demandé l’avis d’un spécialiste
en phonétique de l’Université de Bucarest
qui a trouvé l’outil très intéressant
mais a apporté quelques objections comme par exemple
à l’égard de la notation /x/, pourtant
très bien acceptée par les élèves.
Maria RADU se promet de le convaincre et d’entretenir
la collaboration avec l’Université de Bucarest
ainsi qu’avec l’Université de Ploiesti.
Jean-Paul
MICHEL, Lycée Léonin Franco-Hellénique
(Grèce)
Cette année, alfonic est utilisé à l’école
primaire par deux professeurs. Deux classes du niveau CE2
travaillent donc avec « alfonic ». Il s’agit
d’enfants qui commencent à suivre le cours de
français mais qui ont déjà une connaissance
préalable. Ils apprennent le français tous les
jours et utilisent « alfonic » deux fois par semaine,
surtout pour améliorer la prononciation. Les sons les
plus problématiques pour les jeunes grecs sont /s/,
/z/, /h/ et /j/ (on parle ici de « quadrilatère
problème » !).
La Grèce ayant décidé de faire partie
du Conseil de la Francophonie, le français pourrait
bien devenir obligatoire dans les deux dernières classes
du primaire.
Les Etats généraux de la langue française
ont d’ailleurs été organisés à
Athènes du 2 au 5 décembre 2004 et Jean-Paul
MICHEL a profité de cette occasion exceptionnelle pour
faire connaître « alfonic » et le projet
à un très large public, dont une majorité
d’enseignants.
Daniela
LORENZI, ITCG P.L. NERVI (Italie)
Daniela LORENZI travaille dans un Lycée technique commercial
avec des élèves âgés de 15 à
18 ans. Mettant à profit des « heures de flexibilité
», elle organise en dehors des cours une classe pilote
réunissant des élèves de différentes
classes. Dès le mois de décembre, 15 élèves
commenceront ainsi à utiliser « alfonic ».
Par ailleurs, elle travaille dans une Ecole professionnelle
qui regroupe des élèves en décrochage.
Elle espère pouvoir les intéresser grâce
à l’informatique. Les premiers résultats
sont plutôt encourageants : cinq séances de travail
ont déjà eu lieu et les élèves
s’intéressent aux jeux multimédias.
Introduction
de la notation /x/ et /ü/ Tous les participants acceptent l’introduction
de la notation /x/ et préconisent de commencer à
l’utiliser dès que les élèves doivent
encoder des informations à l’aide du clavier. Ainsi
cette notation sera clairement présentée comme une
alternative pratique à la notation /œ/.
Quant à la notation /ü/, elle a été
adoptée à l’unanimité.
Difficultés
spécifiques selon les pays et les langues d’origine
POLOGNE
Distinction /ä/ - /ö/
/h/
Le son /x/ qui n’existe pas en polonais
FRANCE
Le pluriel
Les sons qui présentent une grande variété
de graphies (exemple : /ë/ qui s’écrit in,
ein, ain…)
Les sons /x/, /e/, /è/
Le son /z/ écrit z ou s
Le son /s/ écrit s ou ss (ou encore c, ç…)
Distinction entre « c’était une belle journée
» et « elle s’était fait mal »
ROUMANIE
Les nasales
La distinction /u/ - /w/
La distinction /i/ - /y/
La distinction /o/ - /ô/
La distinction /x/ - /e/ - /è/
Les liaisons
ITALIE
Le son /j/ qui n’existe pas en italien
Les nasales
L’association /iy/ comme dans le mot famille
La distinction /u/ - /w/
Le son /h/
La distinction /x/ - /e/ - /è/
Les consonnes finales non prononcées
Les accords du pluriel et du féminin
La distinction /s/ - /z/
La finale –ent
ANGLETERRE
Les contrastes vocaliques comme /u/ - /w/
Les nasales
La distinction /ö/ - /ä/
La vocalisation à la finale (comme dans « il fait
chaud »)
Le son /l/ comme dans le mot il
Le son /r/ surtout après /g/ comme dans le mot grand
Les consonnes finales muettes
Dictée
: « Pour un carré de soie » Le texte semble un peu compliqué pour certains,
mais il est d’un abord plus aisé lorsqu’on
connaît l’anecdote dont il est inspiré. Dès
lors les participants suggèrent qu’on raconte d’abord
l’histoire aux enfants avant de leur proposer le texte en
dictée.
Pour les enfants très faibles, on pourrait construire un
premier paragraphe d’un niveau beaucoup plus simple.
Liliane WITKOWSKI a proposé la première partie de
la dictée à ses élèves âgés
de 6 à 8 ans (niveau 2ème primaire). Ceux-ci ont
rencontré beaucoup de difficultés qu’il conviendrait
de répertorier. Liliane WITKOWSKI et Jeanne MARTINET vont
analyser les copies des élèves et tenter de répertorier
les difficultés présentes dans la dictée.
Ce travail devrait être achevé et transmis aux participants
avant la fin du mois de décembre. De leur côté,
les autres partenaires sont invités à identifier
les difficultés qu’ils voudraient ajouter à
la dictée et les transmettre à INFOREF pour fin
décembre. Nous pourrions ainsi disposer début janvier
d’une dictée complète, organisée en
plusieurs niveaux, et dont les difficultés seraient clairement
identifiées.
Le
dictionnaire « alfonic » en ligne Cette version informatisée apporte vraiment
une nouvelle dimension au Dictionnaire en offrant des possibilités
de recherche inattendues, comme par exemple la recherche d’un
son à l’intérieur d’un mot, la recherche
à double sens (de l’orthographe vers alfonic ou inversement),
ou encore le rapprochement des termes dérivés.
Un gros travail d’encodage doit encore être réalisé
à INFOREF mais toutes les fonctionnalités du Dictionnaire
sont déjà opérationnelles.
Tous les participants se sont montrés enthousiastes et
convaincus de l’utilité de ce nouvel outil. Certains
ont même suggéré de l’illustrer et d’y
ajouter une dimension sonore avec la prononciation des mots.
Transférabilité
du projet vers l’apprentissage d’autres langues Madame Jill TAYLOR-RAMSEY (Professeur associé
à l’Université de Londres, Editeur-en-Chef
«@mosphere» OCDE) a eu la gentillesse d’accepter
notre invitation à cette réunion.
Spécialiste de la phonétique, elle nous a présenté
les particularités de la langue anglaise. Elle nous a aidé
à amorcer une réflexion sur les possibilités
d’adaptation de l’outil « alfonic » pour
l‘apprentissage de l’anglais. Elle pense qu’il
faut garder autant que possible un système commun et introduire
uniquement les variantes indispensables à chaque langue.
Néanmoins toute expérience d’adaptation à
une autre langue nécessite une étude préalable
qu’il convient de mener avec des experts. Cette étude
pourrait faire partie des objectifs d’un nouveau projet
européen.
Traductions
en anglais et dans les autres langues du partenariat A ce stade du projet, nous disposons d’un grand
nombre d’informations et de résultats qu’il
convient de diffuser le plus largement possible vers l’ensemble
de la communauté éducative européenne. Cette
diffusion nécessite un effort de traduction, ciblé
sur les résultats-clés du projet. A l’heure
actuelle, nous disposons déjà de plusieurs outils
pouvant contribuer efficacement à la diffusion du projet,
pour autant qu’ils soient traduits dans toutes langues du
partenariat :
Le
dépliant
: imprimé dans ses différentes versions et disponible
sur le site web.
Une
présentation PowerPoint : disponible en anglais
et en français. Lors de la réunion, les participants
ont accepté de la traduire dans leur langue nationale.
Une fois traduites, ces diverses présentations seront
publiées sur le site web.
Le tableau des sons du français avec leur notation
en alfonic : chaque partenaire y ajoutera les sons
correspondants dans sa langue nationale. Ce tableau fera clairement
apparaître les sons du français qui n’ont
pas d’équivalent dans les autres langues du partenariat.
Une évaluation du projet par des experts externes :
Vincent LUCCI, Liselotte PASQUES et Jill TAYLOR ont eu la
gentillesse de participer à certaines de nos réunions
et d’exprimer leur avis par écrit. Nous invitons
chaque partenaire à rechercher des experts dans son
propre pays et à solliciter un avis écrit dans
leur langue nationale.
Des explications sur « alfonic » et sa pratique
: ces références n’existent à l’heure
actuelle qu’en français. Nous envisageons la
construction d’une synthèse qui pourrait ensuite
être traduite dans toutes les langues du partenariat.
Présentation
des nouveaux jeux multimédias Le groupe de travail a passé en revue tous les
nouveaux jeux préparés par INFOREF à partir
des scénarios proposés par les enseignants, mais
également les exercices préparés par Milène
LANG et par l’Association RAPHAEL. La conclusion est qu’on
dispose à présent d’un ensemble de jeux important
et intéressant, qu’il nous faudra cependant compléter
(en particulier pour le passage à l’orthographe)
et hiérarchiser de façon logique et fonctionnelle
pour les futurs utilisateurs.
L’Association RAPHAEL préconise d’organiser
les jeux selon une progression qui respecte l’évolution
des apprenants d’alfonic vers l’orthographe :
Phase
1 : Ecrire en alfonic
Phase 2 : Lire en alfonic
Phase 3 : Lire en orthographe
Phase 4 : Ecrire en orthographe
Les
expériences menées depuis plus de 30 ans avec alfonic
montrent en effet que le passage d’alfonic vers l’orthographe
s’effectue essentiellement par la lecture (d’abord
en alfonic puis très rapidement en orthographe). Or cette
phase de lecture n’est pas suffisamment développée
à l’heure actuelle dans nos jeux.
Les participants vont donc s’attacher à produire
une grande variété de textes, adaptés aux
différents groupes cibles. Ces textes seront proposés
en lecture, d’abord en alfonic avec possibilité d’obtenir
une lecture orale, puis progressivement en orthographe, mais toujours
avec la possibilité d’obtenir la notation alfonic
en fonction des besoins de l’apprenant.
Constitution
d’une « bibliothèque » Les textes produits par les partenaires seront rassemblés
dans une nouvelle rubrique créée sur le site web
: la « Bibliothèque » (dans « Réalisations
»). Cette Bibliothèque pourra servir à un
double usage :
D’une part les textes y seront proposés en libre
accès, avec un classement par niveaux de difficulté
et avec la double notation (alfonic et orthographe).
D’autre part ces textes seront exploités pour
la création des jeux multimédias où ils
seront proposés dans un ordre déterminé
afin d’amener progressivement l’apprenant vers
l’orthographe.
Ces
textes aborderont tous les thèmes susceptibles d’intéresser
les groupes cibles. Ils peuvent être produits par les enseignants
mais aussi par les élèves. Dans ce cas, ils seront
bien entendu corrigés avant publication. On évitera
les textes d’auteurs dans la mesure où ceux-ci ne
sont généralement pas libres d’utilisation
(exemple du Petit prince).
Par contre nous avons l’autorisation d’exploiter (à
des fins non lucratives et dans les strictes limites du projet)
le scénario de Bande Dessinée sur les changements
climatiques (histoire d’Alibert et Halaya), grâce
à une collaboration qu’INFOREF entretient avec la
Fondation Polaire Internationale et la Passerelle Science-Cité
de l’Université de Genève, auteurs du projet.
Activités
de diffusion Tous les partenaires disposent d’un mot de passe
pour accéder à la base de données des fiches
de dissémination. Chacun peut y introduire ses propres
fiches mais aussi consulter les fiches des autres partenaires.
Grâce à l’option « trier/rechercher »,
il est possible pour chaque critère (pays, publics, types
d’activités…) de choisir une synthèse
qui s’affiche sous forme de tableau récapitulatif
(voir tableaux distribués lors de la réunion).
Ces tableaux de synthèse offrent une excellente vue d’ensemble
des activités de diffusion et de leur distribution par
partenaires, par pays, par publics, par types d’activités,
etc.
A ce stade du projet, il permettent de détecter certaines
faiblesses et d’y remédier au cours des prochains
mois. Par exemple, certains partenaires n’ont pas encore
commencé à encoder leurs fiches, la couverture géographique
est encore très inégale, peu d’actions ont
été orientées vers la presse (journaux, magazines,
radios, télévisions), les nouveaux médias
ne sont pas suffisamment exploités (Internet, e-mail, listes
de discussions, etc.).
Ne pas oublier d’indiquer le nombre de dépliants
distribués, le nombre de personnes et d’institutions
touchées et, lorsque nous serons plus avancés dans
le projet, le nombre de CD-ROM diffusés. L’absence
de ces données chiffrées risque en effet de fausser
les statistiques et de ne pas refléter la réalité.
Activités
d’évaluation Chaque partenaire est invité à rechercher
des experts dans son pays pour évaluer les résultats
du projet. Il est également souhaitable de faire appel
à des enseignants extérieurs au partenariat (d’autres
classes, d’autres disciplines, d’autres écoles…)
ainsi qu’à des élèves pour évaluer
le projet. En effet, il est important de recueillir l’avis
des futurs bénéficiaires du projet, qui sont essentiellement
les élèves et les enseignants confrontés
aux difficultés de la lecture et de l’écriture
du français. Ceux-ci pourront bien entendu s’exprimer
dans leur langue nationale.
Nous devrions sans doute mettre au point des questionnaires spécifiques
pour ces différents groupes cibles (en particulier les
élèves et les professeurs). Chaque partenaire est
invité à y réfléchir pour la prochaine
réunion.
Rappel
des tâches
Poursuivre
le travail avec les élèves en utilisant alfonic
et les jeux multimédias.
Répertorier les difficultés présentes
dans la dictée « Pour un carré de soie
». Ce travail sera réalisé par RAPHAEL
et transmis à tous les partenaires avant la fin de
décembre.
Identifier
les difficultés que chaque partenaire voudrait ajouter
à la dictée et les communiquer à INFOREF
pour fin décembre.
Traduire la présentation PowerPoint du projet dans
toutes les langues du partenariat.
Compléter le tableau des sons du français en
établissant les correspondances avec les autres langues
du partenariat.
Continuer à évaluer les nouveaux jeux multimédias
à l’aide du formulaire en ligne.
Proposer des textes variés et adaptés aux groupes
cibles. Produits de préférence par des enseignants
et des élèves, ces textes iront enrichir la
Bibliothèque et serviront à la création
de nouveaux jeux multimédias.
Continuer à proposer des scénarios d’exercices
adaptés aux élèves concernés.
Distribuer les dépliants pour faire connaître
le projet à un large public.
Intensifier les activités de diffusion et compléter
les fiches de dissémination dans la base de données.
Rechercher des évaluateurs externes (experts, enseignants,
élèves…) dans les différents pays
participants.
Réfléchir à la construction de questionnaires
d’évaluation spécifiques pour ces différents
types d’évaluateurs.
Prochaine
réunion du Comité de pilotage Le groupe de travail propose que la prochaine réunion
se tienne à INFOREF les 21 et 22 février 2005. Tous
les participants sont invités à confirmer leur présence
à cette réunion.