Retour réunions du comité de pilotage

30 novembre et 1er décembre 2004 - Liège

ordre du jour
lieu de réunion
lieu d'hébergement
plan d'accès
rapport

 

ordre du jour

mardi 30 novembre

9h00
Accueil et présentation des participants
9h30
Etat d’avancement des expériences menées avec alfonic par les différents participants (auprès des divers groupes cibles et dans tous les pays partenaires)
10h30
Discussion quant à l’introduction de la notation /x/ et /ü/ dans la progression des jeux
11h00
Pause café
11h15
Tour de table pour connaître les difficultés orthographiques spécifiques aux différents publics cibles concernés dans tous les pays partenaires
11h45

Mise au point de la dictée qui sera utilisée comme pré-test/post-test pour évaluer les progrès des élèves – Variantes possibles – Modalités d’application

12h30
Présentation du Dictionnaire « alfonic » en ligne et de son intégration dans les jeux multimédias
13h00
Repas
14h30

Présentation des nouveaux jeux multimédias réalisés

16h00

Traductions en anglais et dans les autres langues du partenariat :

  • Dépliant imprimé dans ses différentes versions et disponible sur le site web
  • Présentation PowerPoint en anglais : possibilité de la traduire dans les autres langues du partenariat et de publier les différentes versions sur le site web
  • Evaluation des experts externes : évaluation en anglais par Jill Taylor, recherche d’experts dans les autres pays (évaluation dans leur langue d’origine)
  • Explications sur alfonic et sa pratique : références en anglais, construction d’une synthèse qui pourrait ensuite être traduite dans toutes les langues du partenariat ?
16h30
Transférabilité du projet vers l’apprentissage d’autres langues : réflexion animée par Jeanne Martinet , Henriette Walter et Jill Taylor au sujet de l’anglais
17h00
Clôture de la journée
19h00
Repas

mercredi 1er décembre

9h00
Bilan sur l’évaluation des jeux multimédias (au moyen du formulaire en ligne) et sur les premières expérimentations menées avec les élèves
9h30
Présentation d’un projet de Bande Dessinée que nous sommes autorisés à exploiter dans nos jeux multimédias
10h00
Présentation des textes fournis par les participants en vue de constituer une bibliothèque de travail pour la création des jeux
10h30
Bilan sur la création de l’outil multimédia : types d’exercices, thèmes à développer selon les âges et les niveaux, recherche de textes adaptés aux différents publics …
11h00
Pause café
11h15

Evaluation des activités de diffusion menées depuis le début du projet : analyse des informations publiées dans la base de données des fiches de dissémination

11h45
Tour de table : présentation des activités de diffusion prévues par chaque participant (types d’événements à organiser, groupes cibles visés, couverture géographique…)
12h30
Stratégies d’évaluation : recherche d’un expert externe dans chaque pays partenaire, appel à des enseignants extérieurs pour évaluer le projet, évaluation par les élèves, création de questionnaires pour ces différents groupes cibles…
13h00
Repas
14h00

Atelier informatique :

  • Evaluation des nouveaux jeux à l’aide du formulaire en ligne
  • Utilisation du dictionnaire
  • Découverte de la version anglophone du site web
  • Insertion de textes dans le Forum (constitution d’une « bibliothèque » de travail)
  • Inscription de fiches de dissémination dans la base de données
15h30

Bilan et conclusions de l’atelier informatique

16h00
Distribution des tâches entre les participants et calendrier
16h30
Aspects administratifs et financiers – Evaluation du comité de pilotage
17h00
Clôture de la réunion

lieu de réunion

INFOREF
rue Edouard Wacken, 1B - 4000 LIEGE (BE)
tél. : +32/4/221 04 65 fax : +32/4/237 09 97 E-mail : inforef@skynet.be
Site web : http://www.inforef.be

lieu d'hébergement

HOTEL COMFORT INN L'UNIVERS
Rue des Guillemins, 116 - 4000 LIEGE (BE)
tél. : +32/4/254 55 55 fax : +32/4/254 55 00

plan d'accès

rapport

     Liste des participants
     Présentation des expériences menées avec alfonic dans les différents pays partenaires

     Introduction de la notation /x/ et /ü/
     Difficultés spécifiques selon les pays et les langues d’origine
     Dictée : « Pour un carré de soie »
     Le dictionnaire « alfonic » en ligne

     Transférabilité du projet vers l’apprentissage d’autres langues
     Traductions en anglais et dans les autres langues du partenariat
     Présentation des nouveaux jeux multimédias
     Constitution d’une « bibliothèque »
     Activités de diffusion
     Activités d’évaluation
     Rappel des tâches
     Prochaine réunion du Comité de pilotage

Liste des participants
Christine CLOES (Inforef), Zlata SELAK (Inforef), Benoît WAGELMANS (Inforef), Christine BLAISE (Inforef), Roger LESAGE (AEDE), François-Xavier NEVE de MEVERGNIES (Université de Liège), Jean-Paul MICHEL (Lycée Léonin Franco-Hellénique), Jeanne MARTINET (Raphaël), Henriette WALTER (Raphaël), Georgette CHOUKROUN (Raphaël), Liliane WITKOWSKI (Raphaël), Bernard IZQUERDO (Ensemble Scolaire Notre-Dame, Bordeaux), Dominique GASQUET (Ecole Stella Maris), Daniela LORENZI ( ITCG P.L. NERVI), Véronique BOUHY (CRE), Sonia LIMBORT et Sandrine LEQUEUE (Ecole Professionnelle de Namur), Alain BRAIBANT (journaliste), Zbigniew PIASECKI (Zespól Szkól), Magdalena NARLOCH (Zespól Szkól), Maria RADU (Liceul Teoretic « Nichita Stanescu »), Milène LANG (étudiante en logopédie à la Haute École de la Ville de Liège), Jill TAYLOR-RAMSEY (Professeur associé à l’Université de Londres, Editeur-en-Chef « @mosphere » OCDE).

Présentation des expériences menées avec alfonic dans les différents pays partenaires

  • Milène LANG, étudiante en logopédie (Belgique)
    Etudiante en troisième année de graduat en logopédie-orthophonie au sein de la Haute École de la Ville de Liège, Milène LANG a choisi de réaliser son travail de fin d’études sur l’outil « alfonic ».
    L’école Crève-Cœur de Liège qui accueille des enfants en difficultés scolaires (dyslexie) a accepté qu’elle applique « alfonic » auprès d’un groupe d’élèves dans un but essentiellement de rééducation et d’entraînement à l’apprentissage complexe de la lecture-écriture.
    Dès le mois de septembre, Milène LANG a sélectionné 3 enfants, sur la base d’une série de tests, et a commencé à travailler avec eux en utilisant « alfonic ». Ces enfants âgés de 12 ans ont un niveau de 2ème primaire et suivent leur scolarité dans l’enseignement spécialisé. Les séances de rééducation ont lieu deux fois par semaine, tantôt de façon individuelle, tantôt en groupe, et durent ½ h-1h.
    Milène LANG poursuivra l’expérience jusqu’au mois de mai 2005, échéance pour la remise de ses travaux. Les progrès réalisés par ces 3 élèves seront alors évalués à l’aide d’un post-test et comparés aux résultats des autres enfants qui n’auront pas utilisé « alfonic ».
  • Véronique BOUHY, Centre de Rééducation de l’Enfance (Belgique)
    Véronique BOUHY utilise « alfonic » pour aider une petite fille de cinq ans et demi qui recommence une troisième maternelle. Cette enfant rencontre des difficultés avec la langue orale, mais elle commence à s’intéresser à l’écrit.
    Elle aide également un garçon de dix ans qui reconnaît seulement quelques voyelles et est dans l’enseignement spécialisé. Cet enfant en situation d’échec scolaire se croit totalement incapable de lire et écrire. On vient en plus de le changer d’école, si bien qu’il se retrouve en classe avec des enfants beaucoup plus petits que lui.
    La rééducation a lieu deux fois par semaine, à raison d’1/2h par séance. Véronique BOUHY utilise « alfonic » et aussi la méthode des ALPHAS.
  • Zbigniew PIASECKI et Magdalena NARLOCH, Zespól Szkól (Pologne)
    Le projet « Je parle donc j’écris » a permis d’organiser dès la rentrée scolaire un cours de français totalement nouveau dans cette école. Ce cours a rencontré un énorme succès puisqu’il est proposé à 10 groupes d’élèves, âgés de 6 à 17 ans, et également à de nombreux enseignants qui souhaitent apprendre le français. Tous les élèves commencent à apprendre le français avec « alfonic » et se montrent très enthousiastes. Ils apprécient beaucoup les jeux multimédias, y compris les adultes, et certains parents participent même aux leçons avec les élèves. Les résultats sont très encourageants parce que les élèves arrivent rapidement à communiquer en français, comparativement aux méthodes plus traditionnelles appliquées notamment pour l’apprentissage de l’anglais.
  • Bernard IZQUERDO, Notre-Dame Bordeaux (France)
    Depuis le début de l’année scolaire, Bernard IZQUERDO utilise « alfonic » avec quatre classes d’élèves, âgés de 11 à 14 ans. Il s’agit d’élèves dysorthographiques ou dyslexiques. Dès le mois de septembre, Bernard IZQUERDO a envoyé une lettre aux parents pour les informer sur « alfonic ». Il a également proposé une information à l’occasion de la réunion de parents des élèves de 6ème année. D’une manière générale, les parents ont bien accueilli la démarche proposée, tout comme les élèves d’ailleurs.
  • Dominique GASQUET, Ecole Stella Maris (France)
    Dominique GASQUET travaille avec une classe de 28 élèves âgés de 8 ans. Il s’agit d’une classe particulièrement hétérogène : parmi ces élèves, 2 sont dyslexiques, 4 bénéficient d’un suivi psychologique et médico-social, 5 sont suivis par un orthophoniste.
    Les parents n’ont manifesté aucune réaction négative par rapport à l’outil « alfonic » et les autres enseignants de l’établissement accueillent l’expérience avec une grande ouverture.
    Premières observations : « alfonic » est envisagé comme une remédiation par rapport à l’orthographe ; cet outil favorise la concentration, il amène les élèves à se recorriger ; il favorise aussi l’entraide, car les plus avancés se plaisent à aider les plus faibles.
    Dominique GASQUET dispose d’un ordinateur dans sa classe. Elle s’est aussi constitué un répertoire des mots de vocabulaire les plus courants avec leur notation en « alfonic ».
  • Maria RADU, Liceul Teoretic Nichita Stanescu (Roumanie)
    Depuis le début de l’année scolaire, 6 classes travaillent avec « alfonic », principalement pour améliorer la prononciation et l’écriture des sons du français qui n’existent pas en roumain, comme par exemple les voyelles nasales. Le passage par « alfonic » permet de rectifier la prononciation et, in fine, améliore aussi l’orthographe. Ainsi chaque fois que les élèves apprennent un mot nouveau, ce mot leur est présenté en « alfonic ».
    Pour évaluer les progrès des élèves, Maria RADU leur a proposé en début d’année un test sous forme de dictée. Elle envisage de leur proposer la même dictée à trois moments de l’année, ainsi que d’autres exercices d’évaluation.
    D’autres enseignants de l’établissement commencent également à utiliser « alfonic » : ils sont actuellement quatre à tester cet outil.
    Maria RADU a demandé l’avis d’un spécialiste en phonétique de l’Université de Bucarest qui a trouvé l’outil très intéressant mais a apporté quelques objections comme par exemple à l’égard de la notation /x/, pourtant très bien acceptée par les élèves. Maria RADU se promet de le convaincre et d’entretenir la collaboration avec l’Université de Bucarest ainsi qu’avec l’Université de Ploiesti.
  • Jean-Paul MICHEL, Lycée Léonin Franco-Hellénique (Grèce)
    Cette année, alfonic est utilisé à l’école primaire par deux professeurs. Deux classes du niveau CE2 travaillent donc avec « alfonic ». Il s’agit d’enfants qui commencent à suivre le cours de français mais qui ont déjà une connaissance préalable. Ils apprennent le français tous les jours et utilisent « alfonic » deux fois par semaine, surtout pour améliorer la prononciation. Les sons les plus problématiques pour les jeunes grecs sont /s/, /z/, /h/ et /j/ (on parle ici de « quadrilatère problème » !).
    La Grèce ayant décidé de faire partie du Conseil de la Francophonie, le français pourrait bien devenir obligatoire dans les deux dernières classes du primaire.
    Les Etats généraux de la langue française ont d’ailleurs été organisés à Athènes du 2 au 5 décembre 2004 et Jean-Paul MICHEL a profité de cette occasion exceptionnelle pour faire connaître « alfonic » et le projet à un très large public, dont une majorité d’enseignants.
  • Daniela LORENZI, ITCG P.L. NERVI (Italie)
    Daniela LORENZI travaille dans un Lycée technique commercial avec des élèves âgés de 15 à 18 ans. Mettant à profit des « heures de flexibilité », elle organise en dehors des cours une classe pilote réunissant des élèves de différentes classes. Dès le mois de décembre, 15 élèves commenceront ainsi à utiliser « alfonic ».
    Par ailleurs, elle travaille dans une Ecole professionnelle qui regroupe des élèves en décrochage. Elle espère pouvoir les intéresser grâce à l’informatique. Les premiers résultats sont plutôt encourageants : cinq séances de travail ont déjà eu lieu et les élèves s’intéressent aux jeux multimédias.

Introduction de la notation /x/ et /ü/
Tous les participants acceptent l’introduction de la notation /x/ et préconisent de commencer à l’utiliser dès que les élèves doivent encoder des informations à l’aide du clavier. Ainsi cette notation sera clairement présentée comme une alternative pratique à la notation /œ/.
Quant à la notation /ü/, elle a été adoptée à l’unanimité.

Difficultés spécifiques selon les pays et les langues d’origine

  • POLOGNE
    Distinction /ä/ - /ö/
    /h/
    Le son /x/ qui n’existe pas en polonais
  • FRANCE
    Le pluriel
    Les sons qui présentent une grande variété de graphies (exemple : /ë/ qui s’écrit in, ein, ain…)
    Les sons /x/, /e/, /è/
    Le son /z/ écrit z ou s
    Le son /s/ écrit s ou ss (ou encore c, ç…)
    Distinction entre « c’était une belle journée » et « elle s’était fait mal »
  • ROUMANIE
    Les nasales
    La distinction /u/ - /w/
    La distinction /i/ - /y/
    La distinction /o/ - /ô/
    La distinction /x/ - /e/ - /è/
    Les liaisons
  • GRECE
    Distinction /x/ - /è/ (je ou j’ai)
    Distinction /ö/ - /ä/
    Distinction /ë/ - /ü/
    Distinction /h/ - /j/
  • ITALIE
    Le son /j/ qui n’existe pas en italien
    Les nasales
    L’association /iy/ comme dans le mot famille
    La distinction /u/ - /w/
    Le son /h/
    La distinction /x/ - /e/ - /è/
    Les consonnes finales non prononcées
    Les accords du pluriel et du féminin
    La distinction /s/ - /z/
    La finale –ent
  • ANGLETERRE
    Les contrastes vocaliques comme /u/ - /w/
    Les nasales
    La distinction /ö/ - /ä/
    La vocalisation à la finale (comme dans « il fait chaud »)
    Le son /l/ comme dans le mot il
    Le son /r/ surtout après /g/ comme dans le mot grand
    Les consonnes finales muettes

Dictée : « Pour un carré de soie »
Le texte semble un peu compliqué pour certains, mais il est d’un abord plus aisé lorsqu’on connaît l’anecdote dont il est inspiré. Dès lors les participants suggèrent qu’on raconte d’abord l’histoire aux enfants avant de leur proposer le texte en dictée.
Pour les enfants très faibles, on pourrait construire un premier paragraphe d’un niveau beaucoup plus simple.
Liliane WITKOWSKI a proposé la première partie de la dictée à ses élèves âgés de 6 à 8 ans (niveau 2ème primaire). Ceux-ci ont rencontré beaucoup de difficultés qu’il conviendrait de répertorier. Liliane WITKOWSKI et Jeanne MARTINET vont analyser les copies des élèves et tenter de répertorier les difficultés présentes dans la dictée. Ce travail devrait être achevé et transmis aux participants avant la fin du mois de décembre. De leur côté, les autres partenaires sont invités à identifier les difficultés qu’ils voudraient ajouter à la dictée et les transmettre à INFOREF pour fin décembre. Nous pourrions ainsi disposer début janvier d’une dictée complète, organisée en plusieurs niveaux, et dont les difficultés seraient clairement identifiées.

Le dictionnaire « alfonic » en ligne
Cette version informatisée apporte vraiment une nouvelle dimension au Dictionnaire en offrant des possibilités de recherche inattendues, comme par exemple la recherche d’un son à l’intérieur d’un mot, la recherche à double sens (de l’orthographe vers alfonic ou inversement), ou encore le rapprochement des termes dérivés.
Un gros travail d’encodage doit encore être réalisé à INFOREF mais toutes les fonctionnalités du Dictionnaire sont déjà opérationnelles.
Tous les participants se sont montrés enthousiastes et convaincus de l’utilité de ce nouvel outil. Certains ont même suggéré de l’illustrer et d’y ajouter une dimension sonore avec la prononciation des mots.

Transférabilité du projet vers l’apprentissage d’autres langues
Madame Jill TAYLOR-RAMSEY (Professeur associé à l’Université de Londres, Editeur-en-Chef «@mosphere» OCDE) a eu la gentillesse d’accepter notre invitation à cette réunion.
Spécialiste de la phonétique, elle nous a présenté les particularités de la langue anglaise. Elle nous a aidé à amorcer une réflexion sur les possibilités d’adaptation de l’outil « alfonic » pour l‘apprentissage de l’anglais. Elle pense qu’il faut garder autant que possible un système commun et introduire uniquement les variantes indispensables à chaque langue.
Néanmoins toute expérience d’adaptation à une autre langue nécessite une étude préalable qu’il convient de mener avec des experts. Cette étude pourrait faire partie des objectifs d’un nouveau projet européen.

Traductions en anglais et dans les autres langues du partenariat
A ce stade du projet, nous disposons d’un grand nombre d’informations et de résultats qu’il convient de diffuser le plus largement possible vers l’ensemble de la communauté éducative européenne. Cette diffusion nécessite un effort de traduction, ciblé sur les résultats-clés du projet. A l’heure actuelle, nous disposons déjà de plusieurs outils pouvant contribuer efficacement à la diffusion du projet, pour autant qu’ils soient traduits dans toutes langues du partenariat :

  • Le dépliant : imprimé dans ses différentes versions et disponible sur le site web.
  • Une présentation PowerPoint : disponible en anglais et en français. Lors de la réunion, les participants ont accepté de la traduire dans leur langue nationale. Une fois traduites, ces diverses présentations seront publiées sur le site web.
  • Le tableau des sons du français avec leur notation en alfonic : chaque partenaire y ajoutera les sons correspondants dans sa langue nationale. Ce tableau fera clairement apparaître les sons du français qui n’ont pas d’équivalent dans les autres langues du partenariat.
  • Une évaluation du projet par des experts externes : Vincent LUCCI, Liselotte PASQUES et Jill TAYLOR ont eu la gentillesse de participer à certaines de nos réunions et d’exprimer leur avis par écrit. Nous invitons chaque partenaire à rechercher des experts dans son propre pays et à solliciter un avis écrit dans leur langue nationale.
  • Des explications sur « alfonic » et sa pratique : ces références n’existent à l’heure actuelle qu’en français. Nous envisageons la construction d’une synthèse qui pourrait ensuite être traduite dans toutes les langues du partenariat.

Présentation des nouveaux jeux multimédias
Le groupe de travail a passé en revue tous les nouveaux jeux préparés par INFOREF à partir des scénarios proposés par les enseignants, mais également les exercices préparés par Milène LANG et par l’Association RAPHAEL. La conclusion est qu’on dispose à présent d’un ensemble de jeux important et intéressant, qu’il nous faudra cependant compléter (en particulier pour le passage à l’orthographe) et hiérarchiser de façon logique et fonctionnelle pour les futurs utilisateurs.
L’Association RAPHAEL préconise d’organiser les jeux selon une progression qui respecte l’évolution des apprenants d’alfonic vers l’orthographe :

  • Phase 1 : Ecrire en alfonic
  • Phase 2 : Lire en alfonic
  • Phase 3 : Lire en orthographe
  • Phase 4 : Ecrire en orthographe

Les expériences menées depuis plus de 30 ans avec alfonic montrent en effet que le passage d’alfonic vers l’orthographe s’effectue essentiellement par la lecture (d’abord en alfonic puis très rapidement en orthographe). Or cette phase de lecture n’est pas suffisamment développée à l’heure actuelle dans nos jeux.
Les participants vont donc s’attacher à produire une grande variété de textes, adaptés aux différents groupes cibles. Ces textes seront proposés en lecture, d’abord en alfonic avec possibilité d’obtenir une lecture orale, puis progressivement en orthographe, mais toujours avec la possibilité d’obtenir la notation alfonic en fonction des besoins de l’apprenant.

Constitution d’une « bibliothèque »
Les textes produits par les partenaires seront rassemblés dans une nouvelle rubrique créée sur le site web : la « Bibliothèque » (dans « Réalisations »). Cette Bibliothèque pourra servir à un double usage :

  • D’une part les textes y seront proposés en libre accès, avec un classement par niveaux de difficulté et avec la double notation (alfonic et orthographe).
  • D’autre part ces textes seront exploités pour la création des jeux multimédias où ils seront proposés dans un ordre déterminé afin d’amener progressivement l’apprenant vers l’orthographe.

Ces textes aborderont tous les thèmes susceptibles d’intéresser les groupes cibles. Ils peuvent être produits par les enseignants mais aussi par les élèves. Dans ce cas, ils seront bien entendu corrigés avant publication. On évitera les textes d’auteurs dans la mesure où ceux-ci ne sont généralement pas libres d’utilisation (exemple du Petit prince).
Par contre nous avons l’autorisation d’exploiter (à des fins non lucratives et dans les strictes limites du projet) le scénario de Bande Dessinée sur les changements climatiques (histoire d’Alibert et Halaya), grâce à une collaboration qu’INFOREF entretient avec la Fondation Polaire Internationale et la Passerelle Science-Cité de l’Université de Genève, auteurs du projet.

Activités de diffusion
Tous les partenaires disposent d’un mot de passe pour accéder à la base de données des fiches de dissémination. Chacun peut y introduire ses propres fiches mais aussi consulter les fiches des autres partenaires. Grâce à l’option « trier/rechercher », il est possible pour chaque critère (pays, publics, types d’activités…) de choisir une synthèse qui s’affiche sous forme de tableau récapitulatif (voir tableaux distribués lors de la réunion).
Ces tableaux de synthèse offrent une excellente vue d’ensemble des activités de diffusion et de leur distribution par partenaires, par pays, par publics, par types d’activités, etc.
A ce stade du projet, il permettent de détecter certaines faiblesses et d’y remédier au cours des prochains mois. Par exemple, certains partenaires n’ont pas encore commencé à encoder leurs fiches, la couverture géographique est encore très inégale, peu d’actions ont été orientées vers la presse (journaux, magazines, radios, télévisions), les nouveaux médias ne sont pas suffisamment exploités (Internet, e-mail, listes de discussions, etc.).
Ne pas oublier d’indiquer le nombre de dépliants distribués, le nombre de personnes et d’institutions touchées et, lorsque nous serons plus avancés dans le projet, le nombre de CD-ROM diffusés. L’absence de ces données chiffrées risque en effet de fausser les statistiques et de ne pas refléter la réalité.

Activités d’évaluation
Chaque partenaire est invité à rechercher des experts dans son pays pour évaluer les résultats du projet. Il est également souhaitable de faire appel à des enseignants extérieurs au partenariat (d’autres classes, d’autres disciplines, d’autres écoles…) ainsi qu’à des élèves pour évaluer le projet. En effet, il est important de recueillir l’avis des futurs bénéficiaires du projet, qui sont essentiellement les élèves et les enseignants confrontés aux difficultés de la lecture et de l’écriture du français. Ceux-ci pourront bien entendu s’exprimer dans leur langue nationale.
Nous devrions sans doute mettre au point des questionnaires spécifiques pour ces différents groupes cibles (en particulier les élèves et les professeurs). Chaque partenaire est invité à y réfléchir pour la prochaine réunion.

Rappel des tâches

  • Poursuivre le travail avec les élèves en utilisant alfonic et les jeux multimédias.
  • Répertorier les difficultés présentes dans la dictée « Pour un carré de soie ». Ce travail sera réalisé par RAPHAEL et transmis à tous les partenaires avant la fin de décembre.
  • Identifier les difficultés que chaque partenaire voudrait ajouter à la dictée et les communiquer à INFOREF pour fin décembre.
  • Traduire la présentation PowerPoint du projet dans toutes les langues du partenariat.
  • Compléter le tableau des sons du français en établissant les correspondances avec les autres langues du partenariat.
  • Continuer à évaluer les nouveaux jeux multimédias à l’aide du formulaire en ligne.
  • Proposer des textes variés et adaptés aux groupes cibles. Produits de préférence par des enseignants et des élèves, ces textes iront enrichir la Bibliothèque et serviront à la création de nouveaux jeux multimédias.
  • Continuer à proposer des scénarios d’exercices adaptés aux élèves concernés.
  • Distribuer les dépliants pour faire connaître le projet à un large public.
  • Intensifier les activités de diffusion et compléter les fiches de dissémination dans la base de données.
  • Rechercher des évaluateurs externes (experts, enseignants, élèves…) dans les différents pays participants.
  • Réfléchir à la construction de questionnaires d’évaluation spécifiques pour ces différents types d’évaluateurs.

Prochaine réunion du Comité de pilotage
Le groupe de travail propose que la prochaine réunion se tienne à INFOREF les 21 et 22 février 2005. Tous les participants sont invités à confirmer leur présence à cette réunion.