Le premier jeu développé vise à sensibiliser les jeunes à la problématique de l’énergie. Le jeu se déroule dans une école virtuelle réalisée avec des images 3D.
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Situation de départ :
Une nuit, dans un petit village du sud de la Belgique, un violent orage éclate. La foudre frappe le paratonnerre équipé d’une cellule au radium de la petite école. Le mât qui supporte le paratonnerre plie, casse la vitre du labo de sciences et propulse la cellule radioactive sur un bocal contenant des lucioles destinées à une expérience. Les braves petites bêtes subissent des mutations génétiques et se transforment en insectes monstrueux incapables de survivre sans source de chaleur.
Les jeunes du village observent d’étranges lueurs qui émanent des fenêtres de l’école. Un petit groupe de téméraires décide de partir en exploration afin de trouver la cause de cette illumination intempestive.
Arrivés dans la cour de l’école, les explorateurs sont pris en chasse par une des Lucioles Radioactives. Ils pénètrent dans le bâtiment principal (lui aussi peuplé de lucioles) et trouvent refuge dans le cagibi du concierge sous l’escalier. Là, ils découvrent un fatras d’objets hétéroclites, confisqués à des générations d’enfants par celui que les élèves surnomment Dégueu’ (le concierge). Certains d’entre eux auront une utilité dans le jeu.
1e mission : découvrir que les lucioles radioactives sont attirées par la moindre source de chaleur.
Chaque fois que le groupe cherche à sortir du cagibi, il est poursuivi s’il fait usage d’une lampe torche puissante. Dans le cagibi, un des élèves doit trouver une lampe équipée de LEDS et l’utiliser. D’où prise de conscience que la chaleur attire les lucioles.
2e mission : la salle d’informatique.
Le groupe constate que tous les ordinateurs sont occupés par des lucioles monstrueuses. Un disjoncteur permet de couper le courant. Le hic, c’est qu’il se trouve à côté d’un radiateur occupé par une énorme bestiole. En effet, le chauffage tourne à fond parce qu’une fenêtre est restée ouverte. Il faut donc refermer la fenêtre. Le chauffage diminue, le radiateur refroidit et les jeunes gens ont accès au disjoncteur.
Mais tout est loin d’être réglé !
Monsieur Labécasse est un homme extrêmement pingre. Il recharge les appareils électriques (lecteur MP3 – PSP – GSM…) de ses enfants dans la salle info. Il a donc monté tous les chargeurs sur une longue multiprise afin de se faciliter le travail ! Là où il y a de la gêne… Cet ensemble dégage une importante chaleur qu’il faut combattre en débranchant la multiprise.
Nb. Lorsqu’elles ne sont plus exposées à la moindre source de chaleur, les lucioles reprennent une forme normale. On peut donc les capturer afin de les empêcher de s’enfuir à la recherche de calories.
3e mission : le labo de sciences.
Une allonge électrique qui relie la prise de courant à un incubateur, à cause d’un mauvais contact, dégage de la chaleur. Il faut débrancher l’allonge électrique (côté appareil pour empêcher la consommation de courant et donc la production de chaleur), remplacer l’allonge défectueuse et rebrancher l’appareil (une culture de colibacilles qu’il vaut mieux garder à l’intérieur de l’incubateur).
4e mission : la cantine.
Les ampoules électriques, très nombreuses et énergivores, attirent les lucioles dès qu’on éclaire la pièce. Il faut les remplacer par des lampes économiques. Heureusement Dégueu’ en possède une réserve bien fournie.
5e mission : les cuisines.
L’arrière du frigo chauffe énormément car le joint d’étanchéité est partiellement enlevé. Pour réduire l’échange de chaleur qui attire les lucioles, il faut repousser le joint dans son logement ou le recoller (la colle se trouve chez Dégueu’, bien évidemment). S’ensuit une diminution de chaleur. Les lucioles redevenues normales peuvent être capturées.
Pour capturer les lucioles du surgélateur, il faudra dégivrer celui-ci afin d’optimiser sa consommation.
6e et dernière mission : retour au cagibi du concierge.
C’est là que se cache la dernière luciole monstrueuse !
Le concierge aime se faire de temps en temps un petit café. Aussi a-t-il équipé son cagibi d’une « senseo ». La caméra thermique trouvée dans le cagibi (et qui avait été oubliée par un inspecteur de la région wallonne lors d’un audit énergétique) révèle que l’appareil, branché, produit de la chaleur. Il faudra donc débrancher la cafetière pour vaincre la dernière luciole…
Réalisé par :
Mélanie Rahier - Haute Ecole de la Province de Liège, Rennequin Sualem, Seraing
Marie-Laure Mullenders - Haute Ecole de la Province de Liège, Léon-Eli Troclet, Jemeppe
Christine Blaise, Christine Cloes, Zlata Selak, Régine Smal - Inforef, Liège
Georges Ferenc - Institut Marie-Thérèse, Liège
Laurent Defoy - Institut de la Providence, Herve
Pierre Stegen Collège St-Lambert, Herstal
Remerciements à :
ANATHERM - http://www.anatherm.be (for the use of the infrared camera)
FLIR (for pictures and documents)